UN PEU DE SOUVENIRS loisibles - au moment de la cent neuvième des MILLE et UNE TERRASSE. D’après une prescription de SANTE LOISIRS (Eric Kinny), le Centre de beauté culturelle venait de connaître depuis quarante-huit heures - une sur demande de réservations pour la soirée qui s’annonçait. Evitant une trop lourde charge pour l’accueil, Cayo avait appelé sa fille Sophie de façon à assurer le service à la buvette sportive - laquelle demandait à sa copine Eva de venir la rejoindre dans cette nouvelle expérience. De même que le musicien Antoine Herran et l’artiste Jeanne Pruvost Simoneau s’étaient rendus disponible ce soir-là. Polyvalente, Jeanne Pruvost Simoneau secondait tantôt Cayo à la billetterie, tantôt Sophie et Eva à la buvette sportive ou encore - assistait Matthieu Ha en régis - durant les animations lumières. Yacine venait régulièrement alimenter la théière. Cayo multipliait ses bras avec ses appareils photographiques, elle relevait les sérendipités - extraites des « mille et un instant » de la soirée. Enfin Matthieu Ha passait un disque vinyle - une fanfare d’infanterie de l’armée anglaise du 17è siècle, menée par un fifre et une ribambelle de tambours. La musique sortait au niveau de la Terrasse extérieure avant de descendre et d’emmener le public dans la Terrasse sous terraine. Une jeune fillette de cinq ans - qui venait juste de découvrir l’auditorium HD, s’exclamait « ho que c’est beau ici !!! Mais Papa… c’est vrai c’est très beau - c’est là que tu vas faire le concert !?!! » C’était la fille du musicien - RAPHAEL S’AMELIORE. Le guitariste bruxellois ouvrait donc le programme de Santé Loisirs, accompagné d’un trio. RAPHAEL S’AMELIORE, enfant frileux du jazz, agrandissait son cursus dans la gourmandise de la pop internationale pour accompagner - non sans succès - des groupes actuellement réputés. Ce soir il venait présenter des créations personnelles. Un climat familial, abordable et apaisant dans lequel ses chansons de musique parcouraient des arrangements non moins exigeants. Suivi ensuite du concert STARLA online. Elle avait présenté des petites musiques climatisée dans un gel électro. La voix anglophone de la jeune femme s’appliquait comme une décalcomanie qui paraissait avoir des difficultés à se coller du premier coup. Elle s’excusait régulièrement « oOà sorry ! » Cependant elle réussissait à terminer son récital sans panique. Venait enfin le temps du troisième volet de Santé Loisirs : FIEVEL is GLAUQUE. Un duo mythique entre le pianiste new yorkais Zach Philips et la chanteuse française résidente à Bruxelles : Ma Clément. Un piano jazz frais baladant sa vélocité le plus subtilement possible. Zach Philips avait posé de l’adhésif sur les cordes basse du piano, de façon à réduire leur résonance et d’apporter une clarté dans le jeu rapide et d’obtenir un toucher avec des frappes très courtes – un peu à la manière des pianos préparés de Glen Gould – Le duo s’était équipé d’un métronome composé de cinq musiciens. Ceux-ci - guidés par Zach Philips et soutenu par Gaspard Sicx. Une cadence épurée s’élaborait comme la simplicité d’une farandole - tournoyant autour du piano angélique. Tout s’interposait comme sur un carrelage en damier. La chanteuse Ma Clément avait la densité pour s’enchanter sobrement à l’intérieure d’ une boite à musique et dont la mécanique acoustique de l’ensemble était exactement constituée. Il y avait comme un air de Peter Pan et de fée clochette qui planait dans la terrasse sous terraine, jusqu’aux reflets d’or du pétale beaucoup, dans l’allégresse, la santé et les loisirs de la cent neuvième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographies de Cayo Scheyven
















































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