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Writer's pictureMatthieu Ha

Mille et une Terrasse N° 118 Mes Lèvres at Filou Sophe Schaerbeek

UN PEU de souvenirs ferroviaires lors de la cent dix-huitième des MILLE et UNE TERRASSE – jour de Saturne. Nous retrouvions nos deux amis Cayo et Matthieu HA dans la majestueuse gare de Schaerbeek. De style néo-renaissance-flamande, l’une des plus grandes gares de chemins de fer de Belgique, était par le passé – à partir de 1871 - le point de départ des correspondances nocturnes internationales vers le sud. Toujours en service pour la SNCB, le bâtiment pouvait compter actuellement sur un complexe de 12 quais reliés à un réseau régional. Quant aux annexes du bâtiment, elles étaient reprises par une très sympathique famille originaire de la communauté turque de Bruxelles. Le jeune gérant principal – Kémal, avait eu la bonne idée d'intégrer au lieu - une scène musicale ornementée d’un magnifique pendrillon rouge. Il baptisait sa très belle initiative culturelle : « le Filou Sophe ». A l’extérieure, il y avait à disposition - un ancien wagon – Classe 1- de manière à créer une loge pour les artistes. Aussi avait-il engagé Jeanne Wemelsky pour la programmation musicale de ce lieu historique, somptueux - devenu un tableau vivant. L’intemporalité pouvait se confondre avec les gares surréalistes du bruxellois peintre – Paul Delvaux. MES LEVRES trouvaient là, l’occasion idéale d’ouvrir une série de concerts préparatoires, dans le cadre de leur future tournée de Juin « RECTO VERSIBLE » avec Julien Gasc. Une nouvelle aventure qui devrait conduire les deux nordistes jusque dans le Sud-Ouest de la France, région de leur ami -Julien Gasc et lui-même originaire du Béarn. En ouverture du concert, Matthieu Ha présentait l’itinéraire qu’emprunteront MES LEVRES : LILLE – Paris – Bordeaux – Toulouse – Le Courtal. Le public, enchanté et encourageant, applaudissait à chaque nom de ville citée. Cela mettait un certain entrain à ce concert, un scénario fantastique. La prestation des deux artistes était magistrale, comprenant durant la représentation : un « Duende », suivit d’une transe et aboutissant au bout d’une heure de jeu : à une sortie de scène triomphale. Après la représentation les deux chanteurs étaient sollicités par un compositeur d’opéra qui avait assisté à leur brillante performance. La gare était pleine, la joie vive et MES LEVRES retrouvaient enfin leur feu sacré durant la cent dix-huitième des MILLE et UNE TERRASSE.

Photographies de Muriel Du Saussay, Richard Belgium, Kenan Rose & Cayo

















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