UN PEU DE SOUVENIRS bizarres lors de la cent vingt-huitième des MILLE et UNE TERRASSE avec DIEZE et ZAÄAR. Bruxelles retrouvait enfin son soleil du Nord et sa chaleur estivale. Les bruxellois abondaient sur la terrasse des cafés de leur quartier. Dans le boulevard d’Ypres, le centre de beauté culturelle ne faisait pas exception à la règle. Les tables étaient de nouveau installées sur la terrasse extérieure. L’étendard de la survie indiquait un vent du Sud, heureux et dynamique, en déployant sa face d’argent vers le public. Matthieu Ha retournait les pétales « beaucoup », certains passaient de leur surface d’or vers leur versant argenté, une façon d’annoncer le dernier acte du printemps et prévenir d’une arrivée proche de l’été. Puis dans la terrasse intérieure, DiEZE démarrait le premier concert avec sa guitare électrique. Elle était prolongée de plusieurs boitiers d’effets électroniques. Le musicien faisait chanter ses cordes comme des cigales cosmiques. Des boucles musicales amenées à leur plus pure sensibilité et durant lesquelles de multiples phrases se multipliaient dans leurs multiples échos. Ensuite la seconde partie proposait un groupe atypique. Composé de 6 musiciens. Aucun ne se connaissait, leur accoutrement était diverse. L’un portait les signes occultes de l’ésotérisme, un autre avait une chevelure post reggae, sans compter toutes les chamailleries possibles. Au de-là des apparence, chacun aurait presque été source de contrariété pour la liberté de l'autre, si leur musique n'avait point été là pour adoucir les moeurs…. C’était la beauté du bizarre, de l’improvisation et par laquelle une cohérence esthétique trouvait étrangement un chemin commun - ou bien était-ce l’une de ces planètes mystérieuses sur laquelle aurait séjournée - la cent vingt-huitième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photos agiles de Cayo Scheyven
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