UN PEU de souvenirs délimités par la Fête de la Fédération WALLONIE – BRUXELLES (avec le soutien de Court-Circuit) avec le retour de JULIEN GASC - la première venue du groupe LIMITE et enfin le duo de Cayo et Matthieu Ha - MES LEVRES – lors de la cent cinquante-cinquième des MILLE et UNE TERRASSE. Journée très sensible de pleine Lune, une atmosphère toujours aussi équatoriale régnait et malgré les quelques petites averses de pluie éparses. Au matin Cayo recevait un appel de Jordi Cassagne – contrebassiste du groupe LIMITE – pour annoncer le forfait du chanteur. Plus tard la Dutchess recevra un message de Julien Gasc qui arrivera de Paris - plus tard que prévu. Pendant ce temps les deux acolytes du Centre de beauté Culturelle garaient la caravane sur le parking et aménageaient la Terrasse extérieure et intérieure, sortant tables et chaises. Puis ils installaient leurs instruments où allait avoir lieu leur performance. Ils jouaient, à la sortie du Monte-charge bleu, leur pièce écrite en hommage à Julien Gasc : POLLEN DE LA FORET. A l’époque de sa création, durant le grand confinement de 2020, un décalage involontaire entre la boîte à rythme et la cadence du morceau, allait conduire les deux artistes à garder cette découverte pour la finalisation d’une première version définitive baptisée : “POLLEN DE LA FORET”. L’une de ses premières représentations publiques avait eu lieu lors de la première émission d’ANTENNES BRANCHES en février 2021. Les voix étaient, au commencement, accompagnées à la guitare électrique, synthétiseur et piano avant que cet instrument eût été remplacé par l’accordéon. Les cinq mouvements qui composaient cette nouvelle suite contemporaine recevait un chaleureux retour du public et voyait enfin aux alentours des 20 heures, l’arrivée de Julien Gasc et son pianiste Léopold. Pendant la pause ils profitaient de faire leur essai-son avec Cayo dans la terrasse sous terraine. Matt Watt était en binôme à la buvette sportive avec le musicien Yannick Dupont – revenu tout juste d’un concert à Nîmes (Sud de la France). Mustapha se joignait à eux, le temps de la préparation du thé de la paix du quartier - juste avant l’arrivée des visiteurs - venus nombreux. Cayo annonçait le deuxième concert, un évènement gratuit qui voyait les visiteurs ravis, arrivés pour certains par la beauté du hasard. Matthieu Ha introduisait le groupe LIMITE. Voilà depuis bientôt quatre ans que ces derniers cherchaient à programmer un concert dans le CENTRE de BEAUTE CULTURELLE. Enfin Cayo avait finalement trouvé une date qui convenait pour tout le monde. Certes le groupe n’avait jamais évolué dans l’auditorium HD mais la majeure partie des membres du groupe avaient déjà arpenté la scène du pétale blanc dans divers expériences. Le guitariste - Benjamin Sauzereau (Easypieces-pétrole-larahumbert), le claviériste - Camille-Alban Spreng (103 ième des MILLE et UNE TERRASSE), le batteur - Théo Lanau, et Jordi Cassagne – le contrebassiste qui à l’époque était venu faire découvrir son VIOLONE lors de la trente-huitième des MILLE et UNE TERRASSE. L'absence du chanteur Kobe Dupont les avait quelque peu déroutés mais c’était sans compter leur sens de l'improvisation. Le quintet réduit à quatre allait user de leurs rudiments et maintenir un concert à flot et à la fleur de peau lorsqu'au dernier morceau du concert, Benjamin Sauzereau emmenait l’auditoire et ses compagnons vers une ballade éblouissante et d’une bouleversante humilité. La soirée n’allait pas descendre de sensibilité. La lune pleine, la chemise blanche, le visage paisible, Julien Gasc revenait accompagné du pianiste LEOPOLD COLLARD. Le duo allait offrir un concert de classe mondiale, avec le “french flair” bien connu dans le monde du rugby mais aussi dans l’élégance du music all. Le piano venait d’être accordé en début de semaine. Le luthier y avait ressorti un mégot de cigarette, un stylo, une punaise, un flyer etc... Finalement LEOPOLD COLLARD trouvera rapidement ses marques pour occuper son poste d’accompagnateur - à la hauteur des délicieuses chansons françaises de Julien GASC. Le public - assis sur les fauteuils feutrés - “SE REGALE”, et gardera UN PEU de souvenirs de cette cent cinquante-cinquième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographies sans limitation de beauté de Cayo van Breugel
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