UN PEU de souvenirs muables lors de la deuxième soirée d’UN PEU FESTIVAL DE LA FIN DU MOIS - Février - lors de la cent-septante- cinquième des MILLE et UNE TERRASSE avec à la fois - le retour de MU de Boris BOUBLIL mais aussi la venue de JEAN SEBASTIEN IS BACK alias ALEK BOFF. Plus fidèle aux japonaises qu’avec lui-même, ce dernier venait d’enfanter de sa deuxième fille – SoLA - avec LA VOISINE - l’artiste belgo-nippon Maï Ogawa. Celle-ci était venue avec leur nouvelle née, et accompagnées de leur fille aînée TAMAO BOFF. Pour la troisième fois de son existence, ALEK BOFF faisait revenir de son propre corps un autre lui-même - JEAN SEBASTIEN. Une personne du même âge, ayant le même timbre de voix, le même menton et la même femme. En revanche sa chemisette d’été rouge, qui ressemblait à une chemise hawaïenne, ne pouvait pas se confondre avec le temps maussade, très venteux et encore glaciale du dehors. Dans le dedans, sous les pétales d’or, devant ses machines électroniques et musicales, JEAN SEBASTIEN jouait seul - des chansons à géométries variables et provisoires. Jean Sébastien jouait devant la cage du monte-charge bleu quand soudain, en se promenant au milieu du public, il se mettait à chanter une chanson brésilienne. JEAN SEBASTIEN faisait tout revenir dans sa mémoire, ses origines, le texte de ses chansons écrit sur du papier, au point qu’à certains moments, il n’arrivait plus à se relire. Mais l'expérience du musicien faisait preuve d’indulgence au bénéfice de la joie du public. Tout au long de son récital provisoire, quelques personnes correspondaient à l’aide de machines à écrire mises à disposition par l’artiste allemand ALEXANDER TYPE SESSION. Il y avait une dizaine de vieilles machines, posées sur les tables. Les correspondances pouvaient atteindre un degré de communication digne des réseaux sociaux. Ainsi Alexander correspondait avec l’artiste Sophie Vendreyes qui était assise juste devant lui. Sans prononcer le moindre mot, les deux correspondants se passaient simultanément leur message par l’intermédiaire de leur machine respective. A l’issue de leur conversation écrite, muette, Sophie VENDREYES emmenait l’artiste allemand lui montrer ses peintures exposées dans la galerie voisine. Puis ils se séparaient sans dire un seul mot, juste un regard jusqu’à se perdre de vue. La soirée allait se poursuivre avec le groupe de Boris Boublil – MU - dans une formule un peu plus réduite que lors de leur première venue (Terrasse N° 151), comprenant - le guitariste Csaba Palotaï - le trompettiste Antoine Berjeaut - le batteur Sacha Toorop et comme invité - le violoncelliste Jean philippe Feiss . Cayo appelait Matthieu Ha à l’aide d'un talki walki. La Dutchess lui donnait le feu vert pour la présentation du deuxième concert. Son collègue venait alors de reconnaître une personne parmi le public et dont il avait déjà sollicitée sa participation pour la présentation de certains artistes, en l’occurence, il s’agissait d’ ESCAPE ISAM et de JIM WHITE. Au moment d'introduire Boris Boublil, Matthieu lui redemandait donc ses services de manière à présenter cette figure de la french touch. Grand connaisseur du sujet, c’était dans une très belle spontanéité que le spectateur se prêtait à nouveau au jeu. Cet homme s’appelait Olivier Decoster. La scène rock indépendante est sa grande passion, il venait d’assister depuis l’année écoulée, à plus de deux cents concerts dont celui de la cent septante-cinquième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographies immuables de Cayo van Breugel
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