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Mille et Une Terrasse N° 198 Petit écart / Grand dépassement: Grand écart Records presents: Thomas love fashion Verviers - MOTT FLYF - Borée

Writer's picture: Matthieu HaMatthieu Ha

UN PEU de souvenirs dépassés lors de la cent nonante huitième des MILLE et UNE TERRASSE avec BOREE, MOTT FLYF et THOMAS LOVE FASHION VERVIERs, programme proposé par le label GRAND ECART records. Une soirée en demi-teinte marquée par l’absence du duo mythique MONO SIRENE. En effet l’artiste performeuse PRICILLA BECCARI devait déclarer forfait en cause d’un état de fatigue générale. Cependant son acolyte Edgard était venu prêter main forte à la régi son et était en mesure de faire la sonorisation des trois concerts du programme. Mais ce n’était pas la seule difficulté rencontrée par le label GRAND ECART records. Un des membres du label - BERENGER Grimbert - n’avait pu préparer la promotion de la soirée sereinement tant ce dernier avait été sollicité ces derniers jours. Enfin MOTT FLYF rencontrait un énorme problème avec sa voix, laquelle devait subir une opération afin d’extraire un noeudon sur une de ses cordes vocales. Durant la soirée, Cayo finissait par être touchée à son tour d’un malaise stomacal. Ainsi, devant un petit public, le programme respectait en définitive son énoncé : PETIT ECART / GRAND DEPASSEMENT. Matthieu Ha présentait comme il se devait, l’artiste BOREE. Celui-ci n’était pas étranger à l’auditorium HD de la terrasse sous terraine puisqu’il en avait été tout d’abord l’architecte. Il en avait dessiné les plans, choisi les matériaux, commandé le rideau acoustique en accordéon, la petite régi son et la remise technique. Ainsi le musicien apportait sa touche finale en présentant une performance de musique électronique sur mesure. Des sons électroniques feutrés à partir d’un appareil de synthèse modulaire. Le tout contenu dans une valise magique bourrée de module sonores interconnectés à l’aide de curseurs, de mini câbles de raccordement et de panneaux lumineux clignotants. Grâce à cette valise électronique l’architecte allait rapporter aux spectateur et spectatrices les minerais sonores d'une galaxie de son imagination. Après l’entracte, venait le tour de THOMAS LOVE FASHION VERVIERS. Comme son nom l’indique, l’artiste venait de VERVIERS pour REMPLACER au pied levé les MONO SIREN.  THOMAS LOVE FASHION VERVIERS jouait en compagnie d’une marionnette aussi grande que lui. Ainsi présentait-il un Tandem à moitié humain et à moitié marionnette. Entre imposture fausse et vraie “déconne”.  Habillé d'une combinaison de garagiste, mi enchanteur, chantant un peu en play back.  A moitié remplaçant des uns et à moitié remplacé par lui-même, il se mettait à danser dans tous les sens et pour le coup, ce dernier transpirait plus que de moitié. Enfin, pour couronner le tout, ses cheveux étaient coiffés d'un cheval en plastique, dont certaines de ses chansons avaient repris parmi leurs termes - "cheveux-chevaux". Il recevait, pour finir, une ovation dédoublée dans un auditorium à moitié vide. Après cette bonne partie de rigolade, venait MOTT FLYF. Il annonçait au public une situation moins drôle et ô combien émouvante où il présentait pour la dernière fois un concert avec sa voix actuelle. Le musicien devait en effet subir une opération délicate le lendemain en chirurgie vocale. En attendant l'artiste jouait assidûment une sonate sur le piano angélique pour enchainer sur une chanson au synthétiseur et autres arrangements électroniques . L’ensemble de son concert était donné sur un ton inhabituel très émouvant. Connu pour sa malice et son sourire, cette fois-ci, le petit homme du NGHE chantait ses chansons comme s’il était seul sur le pont du Titanic un peu avant le naufrage de sa voix. Heureusement celle-ci sera rattrapée par une bouée sauvetage lancée par les encouragements du public de la cent nonante septième des MILLE et UNE TERRASSE. 

Photographies de passage de Cayo van Breugel 



































































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