UN PEU de souvenirs dominicaux avec MES LEVRES lors du festival POM POM POM au cours de la deux cents huitième des MILLE et UNE TERRASSE. MES LEVRES participaient à la quatrième édition de la fête Bruxelloise des coopératives du cidre : "POM POM POM". Celle-ci avait lieu sur le parvis de la CATHEDRALE SAINTE GUDULE - SAINT MICHEL durant deux jours – samedi et dimanche. L'évènement rassemblait plusieurs artisans producteurs de cidre venus d’un peu partout du royaume et d'Europe. Plusieurs groupes de musique avaient été programmés pour cette occasion. Le premier jour - samedi – le Bourgmestre Philippe Close venait de rendre visite malgré les violentes averses de pluie. Le lendemain, dimanche, Mes LEVRES étaient beaucoup plus chanceux avec la météo. Le temps était radieusement beau. L’équipe du festival n’était pourtant pas sur un site complètement acquis à leur cause, et devait se coordonner avec les activités culturelles de la cathédrale. Une compositrice japonaise et un quintet de cuivre donnaient une répétition avec le grand orgue à l’intérieur de la cathédrale tant et si bien que la messe, devait trouver refuge à l’extérieur, dans le petit square boisé, à l’arrière de la scène et durant les essais sons du deuxième groupe de musique pop IAN CURLY & THE BUSHY BUSHY. Le prêtre célébrait l'eucharistie tant bien que mal en bout de table parmi ses fidèles, pendant qu'à l'autre extrémité, quelques festivaliers mangeaient un pain- saucisse. MES LEVRES faisaient connaissance avec un chauffeur de bus qui s’était garé juste à côté de la voiture rouge de la maman défunte de Cayo. C’était une personne d’une septantaine d’années et s'appelait Christian. Il disait faire partie des derniers bruxellois parlant le dialecte local – langue composée de mots à racine française et suffixe germanique. Nos deux amis l’invitaient ensuite à manger une bonne saucisse sur le parvis. Puis MES LEVRES partaient visiter la cathédrale. Ils déposaient deux cierges aux pieds de la statue de Sainte Gudule pendant que le quintet de cuivre et l'orgue exécutaient à répétition, l'œuvre de la compositrice japonaise. Au même instant six des douze statues des apôtres étaient éclairées naturellement par le passage du soleil de l'après-midi. La cathédrale avait une architecture médiéviste gothique très vivante, par lequel convergeaient "la lumière du ciel, la lumière des pierres et la lumière du temps". A chaque quart d'heure, l'édifice faisait sonner son carillon. Au moment du départ du concert de MES LEVRES, les trois coups de cloches - indiquant les trois heures de la journée - retentissaient. Le fronton de la cathédrale surplombait les grandes marches de l'escalier sur lesquelles le public pouvait s'assoir comme sur une grande estrade d'honneur à l'opposé de la scène. De cette manière, la pierre blanche du monument et la musique de MES LEVRES éblouissaient de concert la deux cents huitième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographe du Dimanche Cayo van Breugel
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