top of page
Search

Mille et Une Terrasse N° 212 Mes Lèvres at Pan Café, L'île Saint-Denis

UN PEU de souvenirs insulaires lors de la deuxième étape de la tournée de MES LEVRES – THE 3 FRENCH KISS’TOUR au - PAN ou la deux cents douzième des MILLE et UNE TERRASSE. Nos deux amis se réveillaient en début de matinée dans une charmante petite caravane vintage. Elle stationnait dans un grand atelier - dépendance du PAN, un café où travaillaient avec beaucoup de soin et d'amour Eléonore Cheneau et Cécile Paris - les deux artistes venues chercher la veille au soir, nos deux amis après leur prestation au Tony collectif. Elles résidaient sur la fameuse île Saint Denis. Selon un projet de Cécile Paris, et après avoir fait l’acquisition d’un ancien café - chez Jeannine - il y a un peu moins de cinq ans - Les deux amies avaient alors refondé l’endroit en un espace socio culturel baptisé : PAN. Tout en gardant l’activité du café, elles jouissaient d’une magnifique terrasse à l’intérieure de la propriété. Celle-ci était composée d’un immense jardin   et au fond duquel se trouvait également leurs ateliers. Leur espace privatif était situé à l’étage supérieur du café.  Cécile Paris et Eléonore avaient réussi à rassembler autour d’elles plusieurs bénévoles - Léa, Sara en cuisine, Maxime pour l’ingénierie son, assisté de Jeanne. En début d’après-midi Mes lèvres partaient en bicyclette pour une petite promenade en direction de la Basilique Saint Denis. Les rues de l’île Saint Denis avaient gardé leur charme pavillonnaire et semblaient paisibles. La Police venait rarement sur l’île. Nos deux amis franchissaient ensuite le grand PONT DE SAINT DENIS au-dessus de la Seine et rejoignaient SAINT DENIS. En quelques minutes, les deux cyclistes arrivaient sur le parvis de la fameuse Basilique-cathédrale SAINT DENIS, faisant face à ses grands portails ornés. Le soleil était toujours au beau fixe et permettait une remarquable projection des vitraux à l'intérieur de l'édifice. Le style gothique de la basilique était d’un raffinement à couper le souffle. Que ce soit dans la marqueterie, la pierre de taille, le grand orgue ou encore le rythme des chaises innombrables. Au niveau des transept, chœur et déambulatoires, gisaient les quatorze mausolées des quatorze rois et reines de France issus de la dynastie des Capétiens.  Malgré le poids des pierres, il y régnait un flottement magique et mystérieux en apesanteur. L’effigie de Saint Denis était des plus déroutante. La sculpture du martyr était la seule en position debout, tenant dans les mains, sa tête décapitée présentée sous sa mitre. MES LEVRES étaient en train de traverser mille ans d’histoire, la bouche ouverte, durant quelques minutes d’éternité. Les deux voyageurs ré enfourchaient ensuite leurs vélos et retournaient sur l’île rejoindre l’équipe du PAN. Tout le monde était à la tâche pour préparer la soirée. Cayo installait la scène sur la terrasse. Deux praticables avaient été prêtée par la municipalité. Matthieu Ha dressait un pétale d’ombre BEAUCOUP devant la scène de façon à projeter ses reflets sur le grand mur mitoyen de la maison voisine.  Il plaçait ensuite le drapeau d’or - étendard de la survie - au milieu du jardin. Il avait trouvé du bambou sur lequel la feuille d’or et d’argent avait été fixée. Puis il nouait le manche en bambou à celui d'une fourche qu’il venait de planter dans le sol. Des avions privés survolaient régulièrement l’espace aérien du jardin dont le ciel devenait de plus en plus nuageux. Julien Gasc et son amie étaient passés rendre visite quand soudain la pluie commençait à tomber. Cécile Paris était désespérée, ce n’était pas la première fois que la météo leur jouait de mauvais tour à l'une de leurs manifestations. Cependant MES LEVRES restaient confiantes, la majorité des évènements qu'ils avaient organisés en extérieure cette année-là, avait toujours été propice au beau temps. En effet après trente minutes d’intempérie, le ciel retrouvait sa sérénité et le concert pouvait alors commencer sous de bons hospices. Plus d’une centaine de visiteurs avaient franchis le grand portique métallique de la terrasse et se laissaient emporter par l’imaginaire musical des deux artistes bruxellois. Leur concert avait fait très bonne impression. En fin de soirée, le duo revenait sur scène pour improviser une chanson déjantée d’anniversaire dédicacé pour quatre personnes du publique : Marianne, Mathilde, Chantal et Benjamin. MES LEVRES avaient additionné l’âge des quatre spectateurs dont la somme était égale à 151. Ainsi Cayo et Matthieu Ha chantaient une énumération allant de zéro jusque là pendant qu’Eléonore présentait un gâteau couvert de bougies. La fête avait été réussie et venait d’apporter beaucoup de réjouissance et présentait une belle idée de la poésie - celle de PAN et de la deux cents douzième des MILLE et UNE TERRASSE. 

Deuxième baiser photographique de Cayo van Bruegel 























































31 views0 comments

Comments


bottom of page