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Mille et Une Terrasse N° 213 Mes Lèvres at Association Multiprises, Sainte Marie aux Mines

UN PEU de souvenirs provisoires lors de la troisième étape de la tournée de MES LEVRES THE 3 FRENCH KISS’TOUR, à l’occasion du festival APPARTEMENTS PROVISOIRES – lieu de la deux cents treizième des MILLE et UNE TERRASSE. Tôt dans le matin, MES LEVRES quittaient le monde enchanté de PAN par la deuxième porte au fond du jardin. Cayo devait négocier un créneau avec le véhicule - une Renault espace – dans un passage des plus exiguës. A cause de travaux dans le bâtiment voisin, la palissade du chantier recouvrait l’entièreté du trottoir opposé, et rendait la manœuvre délicate - voire impossible pour une personne peu expérimentée. Mais la Dutchesse, avec application, parvenait à trouver la sortie in extremis. Les deux voyageurs reprenaient la route vers l'Est en direction de la région d’Alsace. Après cinq cents kilomètres, la voiture parcourait le vallonnement des ballons des Vosges, prenant peu à peu de l’altitude. C’était la première fois que MES LEVRES parcouraient le Haut Rhin. Leur destination finale était une grande bâtisse située à l’extérieure de la petite commune de Sainte-Marie-aux-Mines, aux abords d’un ruisseau Le Robinot. Propriété familiale du producteur de musique bien connu en France - Rodolphe Burger et dont les ancêtres s’étaient rompus au travail de la coupe du bois. Construite en bas d’une prairie et sur laquelle des vaches broutaient paisiblement. Une grande chaine de montagnes jeunes, recouvertes de forêts, encerclait ce parc naturel ô combien stupéfiant.  Les “ballons vosgiens” montaient si abruptement que le moindre humain ne pouvait que s’en soumettre et se sentir humblement minuscule. Parmi ses habitants il y avait Simon Burger, fils de Rodolphe burger. Simon Burger avait repris en main le domaine dont le paternel y avait adapté un studio de musique et un lieu de résidence. Simon et sa sœur Lena Burger avaient vécu une bonne partie de leur enfance dans ce havre. Depuis quelques années, l’ancien étudiant des Beaux-arts de Nantes et élève d’une certaine Cécile Paris (Terrasse N°212) venait de monter avec l’association MULTIPRISES - un festival de musiques alternatives “Le festival APPARTEMENTS PROVISOIRE”. Il avait réalisé une magnifique affiche sérigraphiée représentant un être nocturne à l’allure d’un BATMAN blanc. Parmi l’association Multiprises, trois cuistots avaient préparé un menu vegan ô combien délicieux. Un grand four permettait la préparation du pain sur place. Il y avait l’équipe du bar qui avait concocté un punch gingembre citron excellent. Un photographe officiel réalisait des portraits noirs et blancs de chaque artiste et selon une approche au flash photographique. Un ingénieur du son veillait à la bonne diffusion des performances. Une autre équipe assurait l’accueil et le service et enfin un monsieur Loyal pour présenter le programme devant pas moins de cent vingt et une personnes venues des alentours. Quatre scènes avaient été mises en place. ROMEO POIRIER débutait les festivités sur la première scène par un concert contemplatif électro. Il jouait à travers le châssis d’une grande fenêtre, tourné vers l’extérieur en direction du public. Les spectateurs prenaient place dans une sorte de salon à ciel ouvert. Toujours dehors, l’auditoire se retournait ensuite de l’autre côté, où se trouvait la deuxième scène. Elle donnait sur une vue magnifique de la vallée et devant laquelle MES LEVRES allaient présenter leur opéra usb. Leur performance suivait le coucher du soleil jusqu’à la tombée de la nuit. Un chien s’était mis à chanter avec Cayo lors du morceau de rappel.  La nuit était étoilée et les nuages pluvieux étaient restés de l’autre côté des montagnes. La troisième scène, en intérieur, présentait la chanteuse auteur compositrice MARIE CLOCK. Son concert en duo était en bas d’une pièce charpentée. Le public pouvait la suivre attentivement à partir du niveau supérieur. A cet étage se trouvait également la buvette. Soudain un son de branchement de câble en continu saturait l’espace de la salle. Cet accident non mortel venait d’être provoqué par PAUL LOISEAUX. Celui-ci avait fait la route depuis Paris au lendemain du concert de MES LEVRES au Tony Collectif (Terrasse N° 211). Le musicien était endiablé et stupéfiant. Pendant que son ouverture sonore continuait à saturer, Paul Loiseau rajoutait des couches successives de modulations extraites de sa trompette. Enfin il accumulait à ses chansons, des cadences folles électro et des éclaboussures de guitare électrique sans que plus rien ne pût l’arrêter. Le public commençait alors à danser intensément. Après trois soirées de concert successifs durant leur folle tournée, Cayo et Matthieu Ha préféraient suivre le reste du festival depuis leur "appartement provisoire" - la chambre de RODOLPHE BURGER. Ils écoutaient la performance tonitruante du chanteur punk électro DAS KIIN. S’ensuivait du concert de F.PNEUMONIA, puis d’EMMANUEL VAN DER FIST. Au même instant, une personne jouait du piano dans une pièce voisine de la chambre. La personne invisible essayait, durant un bon bout de temps, à jouer un morceau des PINK FLOYD (The Great gig in the sky) sans vraiment y parvenir. C’est à ce moment que MES LEVRES commençaient à bailler puis à s’endormir. Brusquement, Matthieu Ha se réveillait à deux heures du matin, heure à laquelle DJ LUMBAGO sortait l’artillerie lourde pour un set électro très puissant. Si puissant qu’il fût facile pour le bruxellasien de suivre une bonne partie de sa performance depuis le lit où il s'endormira de nouveau - un peu plus tard. Au petit matin MES LEVRES descendaient dans la cuisine boire un café. Dehors, Simon Burger, Monsieur loyal, l’ingénieur du son et le photographe n’avaient pas fermé l’œil, ils restaient tous éveillés, encore stupéfaits de tant de beauté. Puis les deux bruxellois faisaient leur “au revoir” à l’ASSOCIATION MULTIPRISES avant d’emmener en dernière minute DAS SKIIN qui devait prendre un train pour l’Allemagne. Avant de retourner à Bruxelles, MES LEVRES décidaient ensuite de faire un crochet à STRASBOURG où étudiait ANGELL - le fils prodigue de Matthieu Ha. Il vivait dans un campus et suivait un master en mathématique. Matthieu Ha invitait alors son fils et Cayo dans un restaurant de façon à terminer en famille cette provisoire deux cents treizième des MILLE et UNE TERRASSE.  

Troisième baiser photographique de Cayo van Breugel & Ben Pi 























































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