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Mille et Une Terrasse N° 238 & 239 Soirées SOLDES ALMANACH

UN PEU de souvenirs d’un annuaire des arts avec le neuvième numéro du SOLDES ALMANACH au cours du UN PEU FESTIVAL DES ANNIVERSAIRES - lors de la deux cents trente-huitième et deux cents trente-neuvième des MILLE ET UNE TERRASSE. 

Pour la première fois, le centre de beauté culturelle avait la joie d’accueillir l’illustre MARC BORGERS (Terrasse n°121).  Artiste né en 1952, d’origine bruxelloise vivant en France - à trente minutes d’Orléans. Graphiste, typographe et journaliste d’art Press – rédacteur en chef de la revue culte “SOLDES fin de séries” depuis sa création. Une reliure de deux cents pages savamment pensées, rigoureusement typographiées et parfois manuscrites par ses auteurs.  Distribué à travers plus de cinq pays (France, Belgique, Suisse, Canada, Grande Bretagne, Etats-Unis), intellectuellement lu, artisanalement conçu, et dont la beauté de la présentation, intelligible et intelligente, n’aura pas d’équivalent. Le premier SOLDES naissait au début des années quatre-vingts et avait reçu toute la reconnaissance profonde d’ANDY WAROLL. Ce dernier considérait le SOLDES fin de série comme la plus belle revue du monde.  A l’époque, la publication était trimestrielle, en tangente résonnances avec les vibrations poétiques post punk (velvet underground/Tuexedemoon), puis devenait un ALMANACH à partir de 2010 - année de sa résurrection. Les feuilles en papier mat, de grand format et d’une apaisante sensualité, permettaient une ligne d’horizon étendue. En capacité de mettre en perspective la parole des fous, le tumulte des poètes, la démagogie des écrivains, les ressentiments de la jeunesse, l’instinct visionnaire et panoramique des peintres, graphistes et autres dessinateurs de bande dessinés - tout en suscitant la réflexion mesurée des scientifiques et des intellectuels. Chaque parution mettait en superposition des interrogations, des points de vue, des utopies, des visions, des éclaircissements sur les énigmatiques conditionnements du monde et de la société contemporaine. En l’occurrence, le nouveau SOLDES - l'Almanach #9 – venait à se positionner face à la technologie de l’intelligence artificielle, de son probable dictat et de sa duplicité. Dans quel état d’esprit était-il possible de REPRENDRE LA MAIN ?   Ainsi, “REPRENDRE LA MAIN” avait été choisi comme sujet de développement au cours de ce neuvième numéro.  Marc Borgers et son équipe de rédaction allaient traiter cette équation existentialiste de nouvelle génération par des entretiens parmi quelques intellectuels de renom : NOAM CHOMSKY, ALAIN DAMASIO, la musicologue Catherine Guesde, l’anthropologue NICOLAS NOVA. La couverture de la revue était illustrée en couleurs électriques au moyen de feutres par DANIËLLE LUINGE. L’artiste avait réalisé un portrait de la guitariste américaine KIM GORDON des SONIC YOUTH. La guitare était de la même teinte que celle de CAYO de MES LEVRES. Durant les préparatifs de la soirée, la Dutchess avait assisté Marc Borgers à l’accrochage de deux grandes feuilles vierges couvrant la majorité des deux murs d’exposition du centre de beauté culturelle. De façon à produire durant ces festivités, deux œuvres collectives, en compagnie des artistes    dessinateurs mis à contribution pour les illustrations du SOLDES Almanach #9, les deux soirées pouvaient compter sur la participation d’ANTOINE PARIS, ERIC ANGENOT, SILIO DURT, FREDERIC REBENA, OLIVIER WIAME. De son côté, Matthieu Ha avait réussi à avoir les services d’un gremlins pour la préparation du thé de la paix du quartier. Il était connu de ses pairs sous le surnom de FANTOMAS. Il venait juste de rentrer d’un séjour de cinq semaines de vacances en Thaïlande. C’était sa première expérience en Asie et la première fois qu’il partageait sa beauté culturelle pour la réalisation du thé à la menthe. Il entrait désormais dans le cercle fermé des MAITRES DU THE du centre de beauté culturelle UN PEU. C’était le jour de la Saint Valentin. Le voisin et artiste designer Valentin Souquet était passé, le temps de prendre part à la saveur chaude du breuvage et d'avoir son portrait reproduit sur l’une des feuilles d’expression collective. La froidure de l’hiver s’était apaisée, l’intelligence du cœur pouvait opérer. Tout d’abord par une courte lecture d’un des auteurs-rédacteurs de la revue – ANTOINE BOUTE (Terrasse N° 172) dans la terrasse intérieure. Pendant ce temps, Antoine Paris réalisait sur le quadruple vitrage de la galerie, quelques slogans et dessins subliminaux autours des smartphones : le Manneken-Pis effectuant un selfie au niveau de son bassin - une main portant un cornet de frittes-thon-mayonnaise mélangées avec des smartphones - ou encore un smartphone de l’Amour. Chaque smartphone était muni d’un œil de cyclope. Les cyclopes étaient connus dans l’antiquité grec pour surveiller les moutons. Les visiteurs étaient ensuite invités à descendre dans la terrasse souterraine pour le concert de MES LEVRES. Parmi eux il y avait Jan Bucquoy auteur de la vie sexuelle de Tintin mais aussi des “Huiles (de friture) sur toile” réalisées sept ans auparavant à UN PEU - en soutien à JULIAN ASSANGE et dont trois de cette série étaient accrochées sur le mur de la buvette sportive. Le duo présentait un tour de chant accompagné au piano et à la guitare électrique sans l’appui de leurs traditionnelles boites à rythme mais usant davantage de douceur et de maîtrise. L’artiste bruxellois SILIO DURT (terrasse N°172) était en train de reproduire leur portrait photographique d’après la photo de leur album vinyle “ton style c’est tes lèvres”. Sur une feuille au format A3, les traits épurés, inattendus, intensément colorés et élégamment imprévus – caractéristiques propre à son STYLE personnel. A la fin de la performance de MES LEVRES, FREDERIC REBENA venait de terminer une peinture monumentale sur le deuxième mur d’exposition. C’était la première fois que ce dessinateur de bande dessinée s’exprimait dans cette dimension. Il avait peint une magnifique VENUS parmi des poissons et des panaches de couleurs fauves. L’œuvre venait d’être improvisée et apparaissait telle une pièce maîtresse. Certaines personnes du public étaient bouleversées du résultat au point d’être désireuses de l’acquérir. Le lendemain la journée recommençait en milieu d’après-midi. Matthieu Ha était invité à apporter sa contribution graphique sur l’un des deux tableaux collectifs. Il répondait à un nouveau smartphone inscrit par Antoine Paris.  Le bruxellasien imaginait alors “un homme grenouille qui ne savait pas nager”. Le plongeur se déplaçait donc à quatre pattes.  Ses bouteilles d’oxygène étaient remplacées par la vieille et pesante machine à écrire (UNDERWOOD-STANDARD-TYPE WRITTER n°3) du grand père de Cayo. Un cône d’amplification sortait de la machine à écrire comme pour rendre audible l’écriture de son esprit. Pendant ce temps Antoine Boute reprenait une seconde lecture, sorte de “bio-scatologie” consacrée au “caca magique”. Puis en début de soirée, le groupe de STAART entrait sur la scène de la terrasse souterraine en compagnie du fabuleux pianiste FABIAN FIORINI, du bassiste Gil Mortio(Terrasse N° 70), du batteur Joao Lobo (terrasse N°236 et N°237) et enfin de la grande créatrice musicienne anversoise AN PIERLE. Celle-ci avait pris l’après-midi pour peindre les costumes de scène de ses musiciens avant d’ouvrir et d’offrir un magnifique “électro carnaval de l’espace”. Cayo prenait trois photographies du groupe à la fin de leur performance. Puis la soirée se terminait joyeusement aux abords de la buvette sportive et pendant qu’il neigeait lentement sur la terrasse extérieure. A l’heure de la danse de clôture du drapeau d’or, Le papier de survie tourbillonnait sur lui-même jusqu’à ce que Matthieu Ha eût accompli le dernier mouvement de l’étendard de la survie entre les jambes écartées de la VENUS de FREDERIC REBENA. Ainsi se terminait la soirée de fin de série du SOLDES ALMANACH #9 - et ce - lors de la deux cents trente-neuvième des MILLE ET UNE TERRASSE. 

Photographies de fin de série de Cayo van Breugel  





















































































 
 
 

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