UN PEU de souvenirs « ciné-musical » lors de la nonante-cinquième
des MILLE et UNE TERRASSE. Avec l’ensemble toulousain jazz rock
hybride de MORTELLE RANDONNEE. Titre donné, quarante années
auparavant, pour l’œuvre cinématographique de 1983, de Claude
Miller. Avec une distribution d’acteurs légendaires : la belle
Isabelle Adjani, la participation de Gérard Depardieu et l’acteur
facétieux Michel Serrault dans un des rôles principaux, celui d’un
détective, impliqué dans une affaire dramatico-oedipienne. Le
quatuor allait revenir sur la bande originale signée d’une main de
maître par la très déjantée musicienne Carla Bley. Elle est devenue
le chœur et l’âme musicologique du groupe. Initialement proposé par
le trompettiste toulousain Sebastien Cirotteau. Il est rejoint par
Benjamin Glibert à la guitare électrique, basse et voix - Clem
Thomas à la batterie, glockenspiel, ukulele, voix, et enfin Andy
Lévêque au saxophone alto, basse, clavier, flûte à bec, voix. Ce
quatuor allait faire vibrer l’auditorium HD de tout leur éclat
énergique. Entre un rock de flammes bleues foncées, une écriture polyphonique profondément inscrites dans une mémoire collective à quatre cerveaux. Des « métronomies musicales » mythiques jusqu’à des
chansons mortelles pour des batteurs qui n’aiment pas partir en randonnée. Une image vidéo projetait sur l’épaule de Benjamin Glibert, Isabelle Adjani. Celle-ci pointait un révolver vers Cayo, elle-même, entrain de photographier la meurtrière. Matthieu Ha avait fort heureusement mis l’image sur pause afin que le coup ne soit porté sur sa collègue. Finalement le public est sorti sain et sauf de cette randonnée atypique et nocturne de la nonante-cinquième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographies de Cayo Scheyven




























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