UN PEU de souvenirs UN PEU ailleurs - dans la commune d'ALOST à l'occasion du festival ROSKOT 4 – lors de la deux cents dixième des MILLE ET UNE TERRASSE. Le Centre de beauté culturelle - UN PEU - venait de recevoir une carte blanche des ateliers claus par l'intermédiaire de son directeur artistique FRANS CLAUS. Grand acteur culturel incontournable à Bruxelles. Fondateur des ateliers claus, ayant à son actif plus de quatre milles concerts organisés depuis le début des années deux milles - dans un quartier portugais de St gilles à la frontière avec la commune de Forest. Membre d'une famille dont le père défunt était un grand industriel et mécène des arts. Frans Claus baignait, depuis son jeune âge, dans le monde des beaux-arts - en l'occurrence les arts modernes et conceptuels. Adolescent il avait été assistant de l'illustre artiste allemand Joseph BEUYS – lors d'une exposition de celui-ci dans le royaume. Aussi avait-il eu des expériences artistiques précoces dont l'une liée à un grand rassemblement des jeunesses catholiques, durant laquelle le jeune FRANS CLAUS avait créé un géant pour une grande procession religieuse donnée dans un stade de football à ROME. Originaire de la commune d'ALOST, l'homme cultivait également un goût intime pour la cuisine, les masques, le folklore et les géants. Ainsi avait-il fait construire à Alost et pour la première édition de son festival ROSKOT - un coq gigantesque à roulettes, installé devant la demeure familiale. Acquise par son paternel il y a une soixantaine d'années, il y avait passé son enfance parmi ses six frères et sœurs. La bâtisse était un ancien moulin à moudre, destiné à la production d'huile de lin. Le mécanisme placé sous la toiture, était alors tracté à l'aide de chevaux de trait situés plus bas - dans une grande pièce au rez-de-chaussée. Cette pièce avait été reconvertie pour la résidence familiale - en salle de séjour. Une cheminée centrale avait été installée à l'endroit où se trouvait jadis les meules de broyage. Pour son festival, Frans Claus avait adapté cet espace en un grand auditorium où aura lieu une partie des performances de sa quatrième édition (Pavel Tchikov - Los dancing Queenc, Yann Leguay – Lucile Desamory & Carola Caggiano – Joachim badenhorst). Les murs étaient depuis recouverts de rideaux acoustiques. Des barres techniques reliées à l'ingénierie lumière se reposaient sur les charpentes. Les anciennes grandes roues d'engrenage étaient visibles au-dessus de la scène. L'auditorium communiquait avec des petites pièces annexes dans lesquelles se trouvaient des installations sonores acoustiques ou automates abstraits fonctionnant, pour la plupart, à l'électricité. Cela ressemblait à une sorte de musé, faisant écho à l'ancien moulin. Enfin un jardin semi-sauvage entourait le bâtiment. De nombreux arbres protégeaient les briques rouges des évolutions du temps. Malgré l'émergence d'une éolienne, visible au loin derrière les fourrées, l'ancien moulin gardait toute son intemporalité. Une seconde grande scène avait été construite pour les concerts extérieurs (Gerhard herman - Loup Uberto & Lucas Ravinale – Simon Beeckaert & Leon Jesper) Matthieu Ha avait planté quelques pétales d'ombre dans le jardin dont le pétale PASSIONNEMENT, et sur lequel se projetaient, grâce à la lumière du soleil, les ombres des branches et des feuilles d'un vieil arbre. Il y avait également une buvette et un petit appentis qui servait d'espace d'expression pour le peintre kossovar - MERITON MALOKU. Enfin Cayo et Matthieu Ha avaient la charge de nourrir plus de cent cinquante bouches. Cayo avait préparé des brownies avec des noisettes. Matthieu Ha, sous un long tablier blanc de chef cuistot, mettait au point une délicieuse salade égyptienne avec ou sans thon selon le goût de chacun. Alex Guillaume (Terrasse N°177-N°178) viendra le seconder le lendemain. La cuisine donnait sur une petite allée qu'empruntait le public pour se rendre dans le grand jardin derrière la maison. Ainsi nos deux amis pouvaient les servir à travers la fenêtre grande ouverte. Cayo agrémentait le menu de ses très belles chansons. La Dutchesse se tenait debout avec sa guitare entre le public qui attendait leur commande et devant le nouveau pétale AZULEJOS. Celui-ci convenait parfaitement avec le carrelage en damier noir et blanc de la cuisine. De plus, Frans Claus avait confectionné un mobile décoratif rassemblant des saucisses séchées et plusieurs scies à bois reliées par du fil de fer. Enfin, il avait fixé sur les murs, une série d'affiches en grands formats - les ateliers claus - dont chacune mettait en apparence un ustensile de cuisine tel qu'un fouet à pâtisserie, une machette de boucher, une paire de ciseaux de cuisine etc... Pour l'ouverture des festivités de ROSKOT 4, Matthieu Ha proposait un chant du coq au pied du gallinacé géant posté sur le parterre devant la propriété. Aussi y avait-il dressé le drapeau d'or, étendard de la survie et de la deux cents dixième des MILLE ET UNE TERRASSE.
Photographies végétariennes et non végétariennes de Cayo van Breugel
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