UN PEU de souvenirs en fratrie avec Werend Alleen - Yadayn et l’américain Sam Kogon lors de la cent-cinquante-troisième des MILLE et UNE TERRASSE. A peine remis de leur concert de la veille Cayo et Matthieu Ha sortaient la caravane et tous les effets magiques pour le programme de la soirée. En premier lieu – le thé de la paix du quartier avait été préparé par Matthieu Ha lui-même - en l’absence des Maitres du thé. Les musiciens et frères Van Den Bossche – Werend et Gowaart arrivaient à point pour sa dégustation. Ensuite ils descendaient rejoindre Cayo dans la Terrasse sous terraine pour préparer leurs scènes respectives. Plus tard c’est au tour de l'auteur compositeur New yorkais Sam Kogon d’arriver. Il était en compagnie d’un jeune bruxellois. Répondant du prénom d’Arthur. Depuis quelques temps, âgé à peine de trente années, celui-ci décidait de prendre connaissance de sa famille juive dont la majeure partie avait migré outre Atlantique. Il avait alors ainsi pu contacter un de ses cousins d’Amérique - l’artiste Sam Kogon. Sam Kogon était arrivé tout d’abord dans le Centre de beauté culturelle par l’intermédiaire de Zach Philipps (Fievel is Glauque). Depuis que Fievel is glauque est venu jouer UN PEU lors de la cent neuvième des MILLE et UNE TERRASSE, nombreux artistes new yorkais ont été encouragés pour prendre le même chemin. Il semblerait que le N°O3 du boulevard d’Ypres fasse beaucoup parler dans les milieux artistiques des Etats-Unis de l’Amérique. Sam Kogon avait ouvert la soirée de façon intime, avec la beauté de sa culture natale du country rockabilly. Sans donner la moindre impression d’une approche retro-vintage, Le crooner allait apporter une nouvelle "générescence" à ce style. Le concert avait été donné dans la terrasse intérieure. Certains se délectaient en même temps de savourer la première soupe de la saison de l’automne. Les musiciens Eric Bribosia et Yanick Dupont étaient venus apporter leur soutien à la buvette sportive. Au lendemain de leur grand concert avec Yokaï au théâtre 140 à Etterbeek – les deux amis étaient un peu fatigués, malgré cela ils avaient pris la peine de venir. Le programme se poursuivait avec le projet solo de Gowaart Van den Bosch. Il présentait plusieurs pièces miniatures à la guitare électrique. L’instrument était savamment repris par des boitiers d’effets sonores. Un monde minimaliste et atmosphérique s’imprégnait soigneusement par la haute définition de l’auditorium. Il faisait au passage une adaptation de la neuvième symphonie de Beethoven à la guitare seule, en hommage à son voyage à Londres, effectué en plein “BREXIT”. Enfin, L’usage d’un petit harmonium par lequel le musicien effectuait une boucle sonore intemporelle d’une vingtaine de minutes– allait lui servir de porte de sortie. Après un entracte son frère Werend entrait sur scène avec son saxophone. Ses improvisations créaient des formules d’accompagnements répétitifs auxquels allaient graviter des mélopés attachantes voir sentimentales. Elles rappelaient les grandes impressions musicales du compositeur défunt MOON DOG. Il employait aussi un basson dont le grain pouvait s’élever vers la beauté d’un solennel chagrin. La soirée était calme et le quartier Chicago une nouvelle fois – paisible. Ainsi Cayo et Matthieu Ha gagnait encore un peu de terrain, ils pouvaient gracieusement rentrer l’étendard de la survie et refermer le grand volet marron sur la cent cinquante troisième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographies paisibles de Cayo van Breugel
Comments