UN PEU de souvenirs d'un décollage avec ELIZABETH DEVLIN et MUSIC for HICCUPS et le finissage de l'exposition COLLE, lors de la cent soixante quatrième des MILLE et UNE TERRASSE. Le Centre de beauté culturelle voyait le retour de NICOLAS LANCEROTTI - bruxellois originaire de PADOUE, découvert l’année précédente lors des huit concerts de hip hop jazz avec S-A-G-E-R-A-G-E (terasses N° 82,83,92,93,99,100,106) ainsi qu’au cours d’une expérience musicale aux côtés du flûtiste Floriant Guibert (LIAN/Terrasse N°138). Reconnu comme un excellent contrebassiste, Nicolas Lancerotti avait une nouvelle fois échangé les grosses cordes de sa contrebasse avec d'innombrables câbles électroniques. Là où son instrument ancien était au service de musiques figuratives, cette fois-ci, il soutenait “câbles et âmes” l’artiste chanteuse Chiara Bacci. A la manière de son homologue italien, les cordes vocales de son chant évoluaient parmi un appareillage électro très sophistiqué. La voix était davantage une respiration bruitiste. Finalement elle libérait un chant minimaliste, retenu parmi les mouvements abstraits et statiques de leur canevas sonore. Ainsi Music for Hiccups permettait de remplir sur mesure, son auditoire - réceptacle d’aucun débordement. Matthieu Ha leur avait ensuite préparés un délicieux spaghetti égyptien : le koshari. Un plat populaire constitué en trois piliers. Tout d’abord un riz préparé avec des lentilles, du vermicelle, du poivre et de la cannelle. Ensuite de la sauce tomate et enfin des petits macaronis cuits avec des spaghetti. Après la dégustation de ce plat ou d’une bonne soupe de guillaume, le public redescendait dans la terrasse sous terraine pour le concert de la new yorkaise - ELISABETH DEVLIN. La musicienne était venue la toute première fois lors de la vingt et unième des MILLE et UNE TERRASSE avec son inséparable autoharpe et sa voix vintage. Lorsque le public écoutait son chant, il ne pouvait ne pas l’associer avec la voix de BILLIE Holliday. Mais la new yorkaise “avait plusieurs cordes à sa harpe”. Le répertoire était d’une intemporalité à chaque fois que sa main venait gratter son instrument dans une ambiance toujours aussi féérique et suspendue. Récemment maman pour la première fois, l’américaine ne présentait aucune nouvelle création musicale mais parcourait plutôt l’ensemble de son œuvre ponctuée de disques vinyles, disque laser et de codes digitaux et de K7. Durant sa représentation, elle avait pris le temps de faire une prière pour Cayo qui était toujours en Hollande. Pour accompagner la terrasse intérieure, Dj Capitaine KIRK était de retour sur ses platines de manière à effectuer un décollage de l'exposition des vinyles de COLLE. En fin de soirée, comme à son habitude, Matthieu Ha faisait la danse du drapeau d’or pour clore la cent soixante quatrième des MILLE et UNE TERRASSE.
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