UN PEU de souvenirs de la dernière soirée de l’année 2023 en compagnie de MOCKE et ONE NINE TWO NINE – lors de la cent septantième des MILLE et UNE TERRASSE. C’était aussi la soirée de clôture de l’exposition SAGOR de l’artiste ALEXANDRA. A cette occasion, l’artiste avait apporté quelques branches de houx sur lesquelles étaient accrochées quelques “doudounes”. Elle y avait imprimé divers animaux. Ses robes avaient eu beaucoup de succès. Une femme de Jette lui faisait la commande d’un de ses prêt à porter, conforme à sa taille. Le jeune NINO était revenu prêter main forte à la buvette sportive avec son ami Pierre. Matthieu Ha avait alors les mains libres pour servir l'une de ses délicieuses soupes magiques : la soupe de Guillaume (soupe aux potirons). Cayo photographiait la terrasse intérieure bondée de public. Beaucoup sont venus spécialement pour assister au concert de ONE NINE TWO NINE et un autre tout aussi nombreux pour le concert de MOCKE. Les deux concerts avaient eu lieu dans l’auditorium de la Terrasse sous terraine. Manuel Roland de ONE NINE TWO NINE avait réalisé une installation d’équipement musical de manière à accompagner l’excellente chanteuse – SISSE - originaire du Danemark. Il avait ainsi installé autour de sa guitare électrique, un clavier-basse que l’on trouve généralement au pied des orgues. L'appareil était doté d'un système MIDI relié vers un clavier maître. Quelques pédales d’effets parachevaient forcément le tout. Matthieu Ha assurait la poursuite lumière de leur performance et permettait à Cayo de filmer des extraits savoureux de leur musique. Il n’était pas fréquent pour le public bruxellois, d’assister à un concert de ONE NINE TWO NINE. Ainsi SISSE, telle une sirène, offrait une rare apparition en public. Manuel Roland lui avait taillée des chansons sur mesure, d’une beauté saisissante comme l’élégance d'une lumière démultipliée par des cristaux de glace. Ceux là se brisaient en douceur malgré les ténèbres de la débacle. Les énigmes mélancoliques de 1929 laissaient leurs empreintes dans les mémoires de 2023. Puis comme une sirène, la blonde scandinave disparaissait sans dire au revoir. Après un entracte le concert du guitariste MOCKE était annoncé. Ce dernier était accompagné par l’excellent pianiste NICOLAS WORMS. LA performance était éblouissante. Une musique impressionniste de l’école française où se rejoignaient avec beaucoup d’intelligence les vibrations des cordes de la guitare avec celles du piano. Une énergie qui maniait avec tant de délicatesse l'intuition et l'unisson. Sentiments abstraits des mélodies et musique réaliste à la fois. Une heure de concert d’une fluidité incontestable, une maestria éblouissante et qui terminait en beauté - non seulement l’année 2023 mais aussi le premier cycle de cinq années d'aventures dans le centre de beauté culturelle UN PEU et bien sûr - l'issue de cette excellente performance mettait un point final à la cent septantième des MILLE et UNE TERRASSE.
Dernières photographies de l’année 2023 de Cayo van Breugel
