UN PEU de souvenirs spirites et hospitaliers, á l'occasion du concert de MATT WATTS et de MES LEVRES dans la ville flamande de GAND - lors de la cent septante sixième des MILLE et UNE TERRASSE. Après une petite heure de route à bord de la voiture rouge de la maman défunte de Cayo, nos trois musiciens entraient dans la très ancienne cité. A peine posé, les pieds sur les pavés, Matthieu Ha cherchait un coin discret, de façon à suffire à ses besoins. Le bruxellasien libérait ainsi - son ruisseau d’eau usée au confluent de la LYS et de l’ESCAULT. Dans une petite ruelle derrière un restaurant, il y avait le pied d'un cochon qui sortait d’un sac en plastique vert. Comme si la viande morte désirait indiquer un chemin parallèle pour se rendre au HUIS VAN ALIJN. Ancien hospice pour enfants et pour personnes âgées, au XIV siècle, l’histoire l’avait finalement reconverti depuis plus de trente ans, en un musé du quotidien et dans lequel se trouvent également , un théâtre de marionnettes et un café-concert. Le domaine était très bien conservé. Une grande chapelle dominait la cour intérieure et calme au milieu des fameuses toitures en pignons à gradins. Matt WATTS avait eu plusieurs occasions de se produire dans ce magnifique lieu. Il lui venait à l'esprit d’inviter sur ce plateau MES LEVRES mais aussi la fabuleuse complice - la chanteuse Gentoise KAPINGA GYSEL. Le public Gentois ainsi que le directeur artistique étaient enchantés du programme imprévu et déjanté des quatre musiciens. Ils avaient emmené avec élégance leur auditoire entre folk progressif et imagination rustique ou à la quête d’un folk imaginaire et ce, durant la cent septante sixième des MILLE et UNE TERRASSE.
Photographies élégantes de Cayo van Breugel & Sven Storms
