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Mille et Une Terrasse N° 255 Cécile Broché, Refurinn Kitsune, Alice dans les tunnels

UN PEU de souvenirs drôlement féminin lors de l’ouverture du festival d’été :  “UN PEU PETALE” lors de la deux cent cinquante cinquième des MILLE ET UNE TERRASSE. 

 

Le programme de cette première édition avait été proposée par trois artistes féminines bruxelloises : la violoniste CECILE BROCHE, la flutiste ALICE DANS LES TUNELS et enfin l’artiste CHA. Le programme commençait par ALICE DANS LES TUNELS.  L’assistance se trouvait assis dans une quasi-obscurité. Seule une lampe de poche éclairait ALICE. Sa musique allait guider pas à pas, les spectateurs dans ses mises en abymes sonores électro acoustiques. Approche délicate, tantôt au violon, plus tard à la flute traversière ou encore à la guimbarde. Elle composait sur place des séquences sonores ricochant doucement aux oreilles. Rien de sourd, rien de violent ou de brutale pour ne pas risquer d’ensevelir la magie de son itinéraire. Le public la suivait de plus en plus confiant, éclairé par ce qu’il entendait. Alice guidait l’assemblée jusqu’à la sortie qui menait sur la terrasse extérieure. Après le premier entracte, les spectateurs retournaient de nouveau dans la terrasse souterraine. L’ambiance avait quelque peu changé. L'artiste CHA (terrasse N°182) présentait sa nouvelle création solo “Refurinn Kitsune”. Derrière ce titre énigmatique pouvait-on traduire le mot RENARD en langue Islandaise pour “REFURINN” et en langue nippone pour “KITSUNE”. “Refurinn Kitsune” faisait l’objet d’une très belle K7 rouge vermillon et mise dans un boîtier. Sur la pochette un renard photographié sur un parking en pleine nuit. Le soleil commençait à se coucher, CHA était dans une robe de nuit rouge et entamait sa performance à capella – par une chanson mélancolique - reprise de la bande originale du film TWIN PEAKS du regretté David Lynch. Le ton était donné, la musicienne allait captiver son auditoire dans un itinéraire musical quasi intemporel, semé d’intrigues électroniques, dans l’économie de sa boîte à rythme et la profondeur des sonorités de ses chansons. En interaction avec le public, elle n’était pas dénuée d’humour décalé et invitait l’assistance à une orgie sexuelle vocale très amusante et ô combien surprenante. Cette deuxième partie de la soirée avait eu de quoi mettre le public dans une très belle euphorie populaire. Et c’était excellent car elle allait créer ensuite un très beau contraste avec la dernière partie – le concert de CECILE BROCHE.  Cette soirée du 4 juillet – jour de “L’independance Day” aux Etats-unis,  donnait l’occasion à la grande violoniste bruxelloise de musique contemporaine, de replonger dans une de ses anciennes pièces maîtresse "Violin@NewYork". Sa performance consistait à jouer seule sur des bandes pré-enregistrées dans les rues de NEW YORK. Une balade musicale sur les trottoirs en bas des buildings, à proximités de la circulation des voitures, croisant la folie des quelques passants, l’auto-détermination de la culture urbaine de NEW YORK CITY et au cours desquelles la musicienne fera dialoguer son violon avec maestria, selon différentes approches électro acoustique. C’était sans compter son grand sens de l’improvisation et de la narration musical. CECIL BROCHE donnait donc la troisième caractéristique de ces “trois drôles de dames”. Trois solistes, trois directions différentes : La première dans un tunnel, la seconde dans un cabaret qui se trouvait dans terrier et la troisième sur une avenue new yorkaise. Trois chemins qui étaient  passés finalement ...  vers la deux cents-cinquante cinquième des MILLE ET UNE TERRASSE.  

 

Photographies féminines de Cayo van Breugel

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