Mille et Une Terrasse N° 259 Mes Lèvres at Les Sessions du Bourdon
- Matthieu Ha

- Sep 9
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Updated: Oct 5
Un peu de souvenirs liégeois durant la session du Bourdon, deux cent cinquante-neuvième des Mille et Une Terrasse.
À côté d’un chemin de fer, au pied d’une passerelle en bois dans le quartier Saint-Léonard à Liège, Mes Lèvres avaient rendez-vous à neuf heures du matin avec Éric Doppagne des Sessions du Bourdon. Les Sessions du Bourdon consistaient à inviter des musiciens en électro-acoustique pour une séance audiovisuelle, en vue de les éditer ensuite sur une plateforme internet (YouTube). Éric Doppagne, la soixantaine, retraité, rejoignait nos deux amis par les petits sentiers escarpés depuis les hauteurs boisées où se trouvait son habitation. Il était venu avec sa bonhomie connue de tous et une brouette à bouts de bras. Mes Lèvres y déposaient leurs instruments.
Éric Doppagne disposait d’une multitude de petites caméras “GoPro”. Il en lançait une en direction de Matthieu Ha qui, aussitôt, filmait leur progression jusqu'au domicile de leur hôte. Une fois le palier de l’appartement franchi, leur ascension n'était pas pour autant achevée. Ils empruntaient un escalier pour se rendre dans la salle de séjour, puis les quelques marches qui menaient à la cuisine. Là, une porte vitrée s’ouvrait sur une petite terrasse. Ensuite, ils empruntaient de nouveau un escalier en pierre de taille au milieu des fourrés, qui allait les conduire au bas d’une petite maisonnette de plus ou moins six mètres carrés. Elle était suspendue sur des pilotis, entourée d’arbres et de buissons sauvages. Il y avait encore une dernière montée d’escalier en bois, prolongée d’un balcon, à l'issue de laquelle se trouvait enfin l’entrée du mini-studio des Sessions du Bourdon.
La petite cabane offrait une vue ensoleillée de la Cité ardente encore à moitié endormie. Éric Doppagne installait ses micros et diverses caméras, Cayo faisait de même avec sa guitare, tandis que Matthieu Ha, afin d’isoler sa collègue dans la cabane, avait choisi de jouer à l’extérieur, sur le balcon. Une fenêtre ouverte permettait aux deux musiciens de se voir et de s’entendre.
Mes Lèvres présentaient deux morceaux de leur répertoire : "Pollen de la Forêt" et "After All". Après l’enregistrement de leurs deux titres, Mes Lèvres improvisaient une performance visuelle à l’aide de leur écran elliptique, avec lequel ils redescendaient par les escaliers en bois pour rejoindre un petit jardinet où était posté, avec une de ses caméras, Éric Doppagne. Avec les rayons du soleil, Mes Lèvres créaient une danse d’ombres chinoises projetées sur leur écran.
Ainsi s’achevait la session d'enregistrement du Bourdon et, par là même, la deux cent cinquante-neuvième des Mille et Une Terrasse.
Photographies bourdonnantes de Cayo van Breugel























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