UN PEU de souvenirs caniculaires de la soixantième des MILLES ET UNE TERRASSE. Le thermomètre affichait plus de trente degrés, le soleil était plus fort que jamais. Tel un géant, il est venu s’asseoir sur le haut-vent de la Terrasse extérieure. En dessous, dans la buvette sportive, Youssef, un gremlins du Chicago, préparait de nouveau « le thé de la paix du quartier » tandis que deux autres de ses amis étaient assis sur l’une des tables de la terrasse intérieure. Ils jouaient studieusement aux Dames avec un jeu d’échec. Il faisait frais et calme, un programme de musique classique sortait du poste radio posé dans la buvette sportive. Cayo devait partir aller voir le spectacle de ses enfants à l’école, à l’autre bout de Bruxelles et raison pour laquelle la Dutchesse venait de quitter le Centre de Beauté Culturelle à bord de sa moto Van Van Suzuki. UN PEU plus tard, Sabine Happard arrivait de Paris. Elle tenait une grande chemise blanche posée sur un cintre. Elle venait d’être confectionnée sur mesure pour le concert de ce soir. C’était un chemisier blanc taillé façon 17ième siècle. La tenue s’accordait à ses cheveux noirs tombant vers les épaules - au piano droit devant elle - à la lumière intime et aux ombres profondes - au pétale UN PEU - au volume de sa voix réverbérée dans les deux speakers de l’auditorium HD de la terrasse sous-terraine. Un monde en dehors pour ne pas dire « à part » s’ouvrait pour sept spectateurs captivés dans l’écrin d’une musique profonde et délicate. La voix était pure et agile, elle infusait des chansons françaises par mélancolie mélodique et lors d’une très belle qualité d’écoute. A la fin du concert l’artiste discutait dans l’auditorium en compagnie des sept personnes du public. Touchée par la performance, l’une d’entre elles s’est soudainement exclamée vouloir l’aider à financer son prochain album. Après cette très belle déclaration, Matthieu Ha finissait la soixantième des MILLE ET UNE TERRASSE par une très belle danse du Drapeau d’or.
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