UN PEU de souvenirs paginés lors de la cent quatrième des MILLE et UNE TERRASSE avec la sortie N°13 de la revue collective de PAPIER MACHINE. Chaque numéro de l’édition a pour habitude de mettre en apparence un mot du dictionnaire sur la couverture de la revue. Ensuite la direction convoque des écrivains, des penseurs, des musiciens, des rêveurs, des idéologues, des chômeurs, des photographes, des illustrateurs, peintres ou graphistes, des metteurs en ondes, des utopistes, des artistes - de façon à rédiger différents articles inspirés par un mot clé. La sortie du numéro 13 présentait au soir de la cent quatrième des MILLE et UNE TERRASSE le mot : « couette ». Pas moins de trente individus ont ainsi réalisé la rédaction de ce nouveau numéro de 110 pages dont une quinzaine sont venus présenter leur exposé au cours d’une petite conférence gesticulée dans l’auditorium HD de la terrasse sous-terraine. Parmi eux il y avait Nicolas Richard pour ouvrir la page 96 à 98, l’artiste queer Adriel Le Cendreuil et Mathilde Schoenauer Sebag pour les pages 54 à 61, et enfin Sixtine Jacquart pour les pages 62 à 67. Dans le monte-charge bleu, l’artiste Martin Wautié avait installé une très belle maquette d’une maison en plexiglass, suspendue par un fil et sur laquelle un nuage blanc restait immobile. Dans une ambiance lumineuse et disco, il était possible pour chaque visiteur d’introduire sa tête - à l'intérieur de la maquette, confortablement installé sur un siège, muni d’un casque d’écoute par lequel s'ouvraient les pages 99 à 107. A deux pas, en bas de l’escalier, Leslie Doumerx avait enfilé son pyjama tout comme Arthur Lacomme. Elle avait installé un mini salon de coiffure baptisé « bar à couette ». Sa sœur cadette, Caroline Doumerx coiffait les convives qui le désiraient, de « deux couettes » sur leur tête chevelue. Il y avait accrochés sur le mur d’exposition, les dessins de Sixtine Jacquart (le somnambule) et l’illustration de Leila Saïd Bounoua (tendresse forteresse). Enfin Valentine Bonomo et Lucie Combes assuraient la permanence d’un petit étalage sur lequel était présenté le dernier numéro de PAPIER MACHINE. Un public très nombreux est passé par le Centre de beauté Culturelle afin de découvrir le foisonnement de la revue. La soirée s’est terminée en compagnie du musicien électro RUBIN STEINER. Venue avec une vieille et magnifique machine électro, truffée de mini câbles de raccordement. La machine était vraiment belle et la musique électroniquement entraînable. Ainsi, sous le pétale d’ombre UN PEU, le musicien convertissait la terrasse sous terraine en une nouvelle discothèque bruxelloise inouïe et inoubliable. Enfin vers minuit, pendant que Cayo téléguidait la caravane dans la terrasse intérieure, Matthieu Ha passait un disque vinyle rassemblant tous les chants d’oiseaux d’Europe comme au moment d’une fin de journée magique et endiablée, à travers la cent quatrième des MILLE et UNE TERRASSE.
Magnifiques photographies de Cayo Scheyven
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