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Mille et une Terrasse N° 116 Akira Sakata ENTASIS ceremonial live - Cayo's solo for Matthieu Ha's 50

UN PEU de souvenirs « célébrationnels » lors de la cent seizième des MILLE et UNE TERRASSE - marquée par le surprenant « Cayo d’anniversaire » et la venue inespérée du saxophoniste free jazz japonais AKIRA SAKATA avec le trio ENTASIS. Cet évènement international tombait le jour de la cinquantième année de vie de Matthieu Ha. Le nouveau cinquantenaire ouvrait donc la soirée par une danse avec l'étendard de la survie- au milieu des gens - dans la Terrasse intérieure. Cinquante pour cent des convives lui étaient inconnus. Le poète Alex Guillaume les accueillait à l'entrée. Après une explication du programme de la soirée, le bruxellasien était sous les quatre pétales d’or « beaucoup », devant les deux portes closes du Monte-charge bleu et derrière lesquelles était renfermé son cadeau d’anniversaire. Il ouvrait les deux portes comme une surprise déballée face au public. C’était : « son CAYO d’ANNIVERSAIRE ». En effet la Dutchesse sortait du monte-charge bleu dans une ravissante robe à poids, la guitare sur les épaules ainsi qu'un poisson d'Avril doré derrière le dos. Elle chantait trois belles chansons de son répertoire en anglais en compagnie du chant des oiseaux d’Europe. La Dutchesse chantait seule en public son répertoire de chansons personnelles pour la toute première fois. Elle terminait son tour de chant avec brio, par un HAPPY BIRTHDAY sur le dernier accord de sa dernière chanson. Matthieu Ha la rejoignait avec son drapeau d’or au moment où Vincent Patigny lui présentait un magnifique gâteau d’anniversaire. Celui-ci était à la crème chocolat. Cinq bougies - en forme de ballon de football - allumées sur la pâtisserie appétissante - allaient être éteintes par le roi de la fête tout ému. A l’entracte, sur la Terrasse extérieure, une autre surprise : une chanson d’anniversaire de Grèce, chantée par six compatriotes du bassiste GIOTIS DAMANIS. Il recevait aussi une tasse en céramique réalisée par la pianiste PAK YAN LAU. Deux livres dont un sur Saint Michel le Bruxellois et un second sur l’hôtel de ville de Bruxelles – offerts par le président de la buvette sportive. Il recevait d’Irvic D’olivier, une très bonne bouteille de vin de sa cave personnelle, située dans une maison voisine du boulevard d’Ypres – ainsi qu’un autre ouvrage consacré à « la cartographie des plaisirs », et dont les mains - régulièrement représentées dans les illustrations – rappelaient celles dessinées sur les affiches des évènements du centre de beauté culturelle. En plus du concert de Cayo, la musicienne et photographe offrait des nouvelles sangles d'accordéon à son complice. C’étaient de très belles sangles rouge vermillon et sur lesquelles étaient cousues des petites fleurs. Elles s’assortissaient exactement avec les lèvres de la guitare verte de sa compagne de scène. La Dutchess offrait ensuite un cadeau mutuel pour lui et elle-même : une magnifique et énorme archive-livre relatant chronologiquement de 1945 à nos jours, l'oeuvre complète de l'artiste peintre - Yayoi Kusama. Monsieur Ha recevra aussi un disque vinyle de Jordi Grognard par Jordi Grognard, un cigare qui prenait feu - présenté par OTTHMAN, sans oublier une miniature en plastique du buste de Frankenstein offert par le Bruxcellentissime peintre - Ignacio Galilea. Enfin Matthieu Ha annonçait son dernier CADEAU : l’ensemble free jazz bruxellois ENTASIS. Constitué de Giotis Damanis à la guitare électrique, Giovanni Di Doménico au piano et Alexander Škorić à la batterie. Ils avaient un invité - un musicien de très grande marque parmi eux.Le saxophoniste japonais AKIRA SAKATA. Considéré et vénéré comme « une star » dans son pays. Agé de septante huit ans, artiste natif de la ville d’HIROSHIMA. Maître ceinture noire au saxophone, l’homme de petite taille, était dans un temple - sous le pétale blanc - UN PEU - dans la terrasse sous terraine. Si le vieil homme avait été un arbre, certainement aurait-il été - l’indestructible « ginko biloba », la seule espèce d’arbre au japon -ayant pu résister à la bombe H - lors de l’attaque américaine sur Hirochima - en Août 1945. Une expérience méta musicale, un art martial, une énergie libre et hyper connectée à la fois. Le quatuor était un quatuor d’ondes, de déchainements, d’enchainements fluides. Quartet d’une chaîne de montagnes improvisées, l’exclamation des symphonies du hasard à travers le chaos illuminé était ce soir-là - l’ultime offrande inimaginable - faite à Matthieu HA, et à la cent seizième des MILLE et UNE TERRASSE.

Photographies innombrables de Laurent Orseau & Cayo Scheyven.



































































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