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Mille et une Terrasse N° 137 Hyperactive Leslie (Antonin Leymarie) - Duo 'Au Plecat'

UN PEU de souvenirs de claires semences en compagnie de DUO au’PLECAT et d’HYPERACTIVE LESLIE - lors de la cent trente-septième des MILLE et UNE TERRASSE. De retour dans leur centre de beauté culturelle, Cayo et Matthieu Ha sortaient de nouveau - tous les effets décoratifs de manière à honorer leurs convives. Qu’ils fussent spectateurs ou acteurs du spectacle, qu’ils fussent nombreux ou pas, cela ne les influençait guère dans leur manière d’être présentable. Cayo enfilait sa plus belle robe, apportant les plus nobles attentions aux moindres détails de la soirée. Son collègue, comme à son accoutumé, animait dès seize heures, le THE DE LA PAIX DU QUARTIER en compagnie de Mustapha - maître du thé, en ce jour d’huy. Jour radieux et chaud, durant lequel le résident du quartier du Chicago préparait le breuvage. Au moment du thé de la PAIX DU QUARTIER, les jeunes du Chicago mettaient de côté le « gremlins » qu’il y avait en eux. Ce totem de l’ultra consumérisme - transformant des êtres en un monstre contemporain – se faisait tout petit devant la beauté du geste du Maître du thé. Comme si leur mauvais génie, était prisonnier au fond de la théière, englouti dans un marécage de thé vert et de menthe .

Alors : -

"Quand le gremlins,

à demi noyé

prenait la tasse

dans ces algues sucrées,

.

Alors,

Dans un verre transparent,

en âme et en paix,

servez le thé."


Chaque Maître du thé préparait l’infusion à sa façon. Le rituel du thé de la paix du quartier est une écriture, une calligraphie, un langage abstrait, une impression même, qui, après cent trente-six TERRASSES, devenait simplement un cercle vertueux, une histoire durant laquelle la courtoisie et le bon goût pouvaient s’épanouir dans le meilleur comme dans le pire. A ce moment, Cayo et Matthieu Ha prenaient l’habitude de passer un disque vinyle produit dans un petit village, reculé dans les montagnes de l’Atlas - au Maroc : TAMLAT. Ils venaient de se procurer trois nouveaux albums provenant de ce village, en échange de trois disques vinyles issus de leur production bruxelloise – « La maturité sexuelle des plantes ». La transaction avait eu lieu avec Le producteur du label DO IT YOUSSEF en personne - à Lille - en clôture de « la tournée recto versible".

Le saxophoniste Grégoire Tirtiaux du duo au’PLECAT, était connu pour avoir ressassé jusqu’à la transe, les musiques soufi des Gnawa, au point que ce dernier - fils du « Passeur de lumière » - avait fini par recevoir un prénom musulman de ses confrères du Maghreb. Dans la Terrasse intérieure, le tandem revisitait un tout autre registre, d’une autre région du monde, celle du Danube. « PLECAT » signifiant en roumain « PARTI ». Toujours partant pour « le grand voyage », ils poursuivaient désormais leur route dans le temple de la beauté. La guitariste Anaïs Moffart était en train de découvrir le Centre de beauté culturelle, de la même manière que ses hôtes venaient à faire sa connaissance. Le concert démarrait à 20h19, guitare électrique de bonne tenue, la musicienne originaire de Liège, était magistralement cramponnée dans ses suites d’accords incessants. La jeune femme tenait le gouvernail d’une barge qui suivait le fleuve des mélodies ininterrompues. Dans une respiration continuelle, son compagnon absorbait par le saxophone, la mémoire musicale du Danube. Anaïs Moffart semblait imperturbée, plus encore, elle repartait, chanter sous les pétales d’or « BEAUCOUP » quelques chansons de Roumanie. Après cette promenade amphibienne et un entracte à la buvette sportive, Matthieu Ha passait la fameuse veste léopard du centre de beauté culturelle sur les épaules du batteur-percussionniste français - Antonin Leymarie alias HYPERACTIVE LESLIE. Celui-ci était venu jouer par le passé chez Cayo et Matthieu Ha. Aussi, le batteur de Montreuil connaissait déjà le chanteur de Bruxelles, après plusieurs collaborations musicales. Le jeu de batterie d’Hyperactive Leslie était hyper actif. Cela ne faisait aucun doute. Dans l’auditorium HD de la terrasse sous terraine, une lumière jouait à le poursuivre à la trace - vers ses moindres réflexes : arrêts brutaux, attaques subjectives avec tout le nuancier d’une batterie articulée, savante, attractive, mathématique puis libre. L’éternel enfant aux tambours offrait un bouquet de french kiss. Se Parsemaient des polyphonies, en séquences modifiées, dans une machine qui se laissait dépasser par d’instantes sollicitations artistiques. Il terminait sur une valse hyperactive de dernière génération rejoint de nouveau par Grégoire Tirtiaux. Le concert pouvait se terminer mais la musique aucunement. Vers une heure du matin, trois membres du groupe « les Choolers » venaient de terminer leur concert dans une salle voisine. Ils avaient prévu de dormir UN PEU ici, avant leur départ le lendemain pour Verdun, . Juste Arrivés sur la Terrasse extérieure du centre de beauté culturelle, ils assistaient à une scène, une ambiance très sympathique durant laquelle Cayo et Matthieu Ha ainsi que les visiteurs du soir, dansaient - en compagnie de l’illustre accordéoniste TUUR FLORIZOON - revenu également d’un concert - donné derrière le quartier. Il jouait gaiement à l’improviste avec Antonin Leymarie jusqu’au terme de la cent trente-septième des MILLE et UNE TERRASSE.


Photographies semées par Cayo


































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