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Writer's pictureMatthieu Ha

Mille et une Terrasse N° 167 "I'm not done cooking"

UN PEU de souvenirs “concoctabilisés” par I M NOT DONE COOKING lors de la cent-soixante-septième des MILLE et UNE TERRASSE. Pas moins de huit musiciens avaient donné rendez-vous dans le Centre de beauté culturelle pour un concert majeur et magique. Le menu s’apparentait à une grande célébration jazz de dernière génération et dont l’artiste ERIC KINNY venait de signaliser l’événement d’une nouvelle affiche sérigraphiée. La claviériste Lara Humbert dirigeait les opérations d’un octet qui devait entrer en ébullition, comme une eau chauffée à 110 degrés, et à un moment de l’année où la chaleur de la Terrasse extérieure en affichait cinq. Cayo avait enfilé une veste en fourrure claire par-dessus une belle robe rallongée de ses chaussettes longues. En bermuda et dans une belle veste verte pomme, Matthieu ha faisait la cérémonie du drapeau d’or dans le vent glacé. La musicienne Alice Georges Perez était venue donner de l’aide à la buvette sportive avec tout son dynamisme et sa bonne volonté. Elle était secondée par un nouveau venu. Un jeune homme de Vingt et un an, nommé NINO. Deux semaines auparavant, au début de l’après-midi, celui-ci était en train de photographier la façade du Centre de beauté culturelle. Il comptait l'intégrer dans un compte rendu pour son école d’art. Saisi de beauté, il finissait par faire connaissance avec nos deux amis. Aussitôt il se rendait le soir même, au fameux vernissage d’ALEXANDRA “SAGOR” - accompagné de ses camarades et de sa maman. Une femme étonnante, une chercheuse en médecine. Passionnée de 2CV Citroën, dont elle était en mesure de réparer et de fabriquer. Nino était d’origine parisienne. Son ouverture, sa bienveillance et son charme apportaient à la fois un accueil décontracté et une vigilance. Il en fallait car la Terrasse intérieure était inondée de visiteurs. Le thé de la paix du quartier de Mustapha était déjà absorbé, alors, une concoction au gingembre avait été préparée comme breuvage paisible de substitution. Ensuite le public se rendait dans la Terrasse sous terraine pour le concert en deux actes. Un grand vibraphone prenait place pour la troisième fois sur la scène de l’auditorium HD. Il allait être employé par le batteur Gaspar Sicx. A côté de lui, il y avait le bassiste Matteo Mazzu. Devant eux - la section des cuivres, assurée par le tromboniste venu de liège - Adrien Lambinet et la saxophoniste Alejandra Borzyck ainsi que la flûtiste Lúcia Pires. Enfin la section à cordes avec la violoniste Amèle Metlini et au bout de ce convoi harmonieux - le fameux “maniaque à cordes électrifiées” - Raphaël Desmarets - alias Raphaël s’AMELIORE (Terrasse N°109). Ce dernier allait ouvrir la soirée en allumant toutes les lumières sensibles de son hyper lucidité guitaristique. Calme et mesurée, Lara Humbert n’avait pas terminé la composition de ses pièces musicales et faisait le pari de les improviser avec le concours érudit de ses huit compagnons. Cayo trouvait avec difficulté, de quoi frayer à son œil photographe, un chemin au milieu de l’assistance. Aussi son collègue avait dû céder sa place à la régis pour des spectateurs venus au moment du deuxième acte. La Dutchess photographiait finalement un achèvement en temps réel, dans le triomphe d’une musique infinie - chaudron rempli jusqu’au ras-bord ... de la cent-soixante-septième des MILLE et UNE TERRASSE.

Photographies savoureuses de Cayo van Breugel.







































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