Mille et Une Terrasse N° 257 10 YEARS with Mes Lèvres, Alice George Perez, Ma Clement, Nicolas Rombouts, Veda, Mercelis, MOITE MOITE, Anaidia, Antoine Herran, Minuscule Musique, Mono Siren

UN PEU de souvenirs UN PEU Pétale et d’abondance fleurie - lors de la deux cent cinquante-septième des MILLE ET UNE TERRASSE. 

La date du 18 juillet 2025 tombait exactement - jour pour jour - au moment du dixième anniversaire de MES LEVRES. En 2015, le duo ne s’appelait pas encore MES LEVRES ni van TWOLIPS. Au tout début de leur partenariat musical, CAYO désirait partir à la rencontre de l’accordéon et du synthétiseur de Matthieu Ha. Lui-même souhaitait composer des chansons néerlandophones, faisant référence aux origines de Cayo : la Hollande. La fameuse voix de velours "nederphonique" allait éclore et donner lieu à cinq titres. Ces cinq chansons donneront le ton et le manifeste des deux artistes : CHANSONS POUR LA HOLLANDE. Un répertoire d’une belle esthétique et aux impressions multiple. ZWART TULPEN – NARCIS – ROZENGEUR & MANESCHIJN – NEDERWIET et enfin BLOEMENDANS. Dès lors, sur ces dix années, les deux musiciens allaient parcourir les routes - celles de leur royaume, celle du Royaume-Uni, celles de la France, de la suisse, du Portugal, celle de la Russie, du Vietnam, de la Thaïlande, à travers les pays du Danube jusqu’à rejoindre la mer Noire. Aussi, la caravane de Cayo, bien qu’elle ne voyageât, leur servait de studio d’enregistrement pour la création de leur premier album. Durant une décennie et trois opus, le duo changera de nom à trois reprises. Passant de CHANSONS POUR LA HOLLANDE à van TWOLIPS et devenir finalement MES LEVRES. Le titre “BLOEMENDANS” ou “danse des fleurs” était la première chanson à avoir été composée. Chacun de leurs cinq titres faisait allusion aux fleurs. Ainsi pour l’ouverture de la célébration des dix ans de leur musique, MES LEVRES allaient interpréter la toute première version de BLOEMENDANS 2015. Matthieu Ha avait ressorti son synthétiseur de l’époque. Poussiéreux, il paraissait venir d’un siècle ancien. D’autre part, Cayo avait lancé une annonce aux artistes désirant leur chanter une fleur. Dix artistes répondaient à l’annonce et présentaient dans la terrasse souterraine, chacun leur tour, l'offrande musicale à portée de micro. Alice Georges Perez (terrasse n°232) – Ma Clément (terrasse n°232) - Nicolas Rombouts (terrasse n° 224) s’étaient accordés en trio et avaient composé spécialement une nouvelle chanson. La chanteuse Julie Leyders accompagné par Gil Mortio(terrasse n°239) au piano, à travers leur duo MOITE MOITE, avaient gracieusement répondu à l’appel. Egalement la chanteuse FLEUR DE FEU (Antennes Branche épisode10) comme Les MINISCULES musique (terrasse n° 255) en formule trio. Mais aussi le grand JEFF MERCELIS (terrasse n°214) présentait à la guitare - un morceau récemment composé - d’une profondeur bouleversante. ANTOINE HERRAN (Terrasse N°231) et ANAIS (Terrasse N° 131) venus de Bordeaux et de passage à Bruxelles.  Le Pectiniphiliste Pancho Saverio(terrasse n°246) livrait une lecture d'un poème tiré des Fleurs du Mal et enfin le duo irrésistible MONO SIREN (terrasse n°26) avec Edgard et Pricilia Becari. MES LEVRES clôturaient enfin le programme dans la terrasse souterraine en jouant la dernière version de BLOEMENDANS au piano. Par ailleurs, Cayo avait demandé à chaque spectateur de payer leur place avec une fleur. Les fleurs venaient de partout, l’étagère du monte-charge bleu en était recouverte : Tournesols, Lys, fleurs sauvages trouvées dans la rue, Fleurs tropicales, chardons séchés, herbes de la pampa, fleurs en tissus et autres spécimens telle qu’une fleur jaune reposant dans une huitre, sans oublier la rose crémière de la terrasse extérieure qui offrait sa toute dernière fleur rouge de la saison ... Pour terminer, un peu après vingt-trois heures, Marc Rilliet(Terrasse n° 227) venait apporter le bouquet final. Vêtu de son déguisement du carnaval sauvage (Antenne Branches épisode 3), le visage recouvert d’un de ces fameux masques. Il descendait de la mezzanine en faisant tournoyer des billes de verre dans la bassine du temps. Matthieu Ha rejoignait  l'homme du carnaval sauvage sur la terrasse extérieure. Le tourbillon de l’étendard de la survie, prenait la nuit comme un océan d'or. La nuit était "été" - qui plus est - culturellement belle - bains d'allégresse et croisées des cercles - tout - ce - durant la deux cent cinquante septième des MILLE ET UNE TERRASSE.  

Fleurs de photographie de Cayo van Breugel