top of page
Search
Writer's pictureMatthieu Ha

Mille et une Terrasse N° 37 Fiona Brown

UN PEU de souvenirs de la 37 ème des MILLE ET UNE TERRASSE. Un vendredi sous le signe de la tempête. Un vent faisant plus de 100 km/h tourbillonnait dans le boulevard d’Ypres en emportant tout sur son passage - à tel point que Matthieu Ha dû retirer le drapeau d’or de son mât. La feuille de survie qui venait d’être renouvelée la semaine précédente, était déjà en train de se déchirer par le puissant souffle de la tempête baptisée « Eunice ». Nom donné durant l’antiquité à la divinité marine (dans la mythologie grecque) et dont la colère a bien fait craindre le pire durant ce week-end dans l’Europe du Nord-Ouest. En effet, à peine que les deux grandes portes vitrée du centre de beauté culturelle étaient grandes ouvertes pour sortir la caravane, que le vent s’engouffrait immédiatement dans la galerie, agitant les pétales d’ombre autant que l’arbre à l’extérieur. UN PEU plus tard, le souffle du vent entrainait à la renverse, le triptyque des Alpes flamandes de Marc Rilliet (posé sur le mur à l’entrée). Fort heureusement, la Dutchess Cayo s’en était rendue-compte juste à temps. Elle alertait Matthieu Ha qui aussitôt attrapait les trois tableaux dans ses mains, en évitant ainsi de voir l’œuvre se fracasser sur le sol. Finalement, la prudence a conduit les deux associés à fermer les deux grandes portes. Ils fixaient ensuite les tables de la terrasse aux barreaux des soupiraux, à l’aide de plusieurs ceintures en cuir pour éviter qu’elles ne s’envolent. Pendant ce temps, un cousin de Mustapha du quartier Chicago, proposait ses services afin de préparer du thé à la menthe - à l’abri, dans la buvette sportive. Il s’appelait Ali et venait de Rotterdam. Enfin la chanteuse et artiste anversoise Fiona Brown arrivait avec toute son équipe et tout un arsenal d’équipement musical. Il a fallu faire trois voyages par le monte-charge bleu pour descendre l’entièreté du matériel. Fiona Brown était entourée d’un batteur, d’une choriste à la fois guitariste et bassiste et de son coproducteur/ingénieur du son : le fameux Staf Verbeeck (du Siff Studio à Anvers et lauréat de plusieurs disques d’or). Celui-ci est entré dans la régis de l’auditorium HD de la terrasse souterraine. C’est avec maestria que le maître anversois dominait les centaines de boutons et indicateurs de la table de mixage du centre de beauté culturelle. Comme si il était à bord du cockpit d’un boeing 747, il prenait alors le contrôle de l’auditorium de la terrasse souterraine en écartant les turbulences de la tempête, pour ne laisser passer que le courant électrique et musicale de Fiona Brown. Une musique pop toute personnelle, délicieuse, organique et envoûtante où durant le concert, Matthieu Ha projetait derrière elle, la ville d’ANVERS avec un filtre vert. La démarche musicale de cette blonde anversoise n’avait rien à envier des empreintes laissées précédemment par ses aînés :( Deus, Zita Swoon ou encore Anne pierlé). Au sortir du concert, un étudiant flamand d'à peine 20 ans – Arthur - un voisin d’en face - arrivait avec un grand plateau de pizzas soigneusement préparées durant la journée chez lui. Il portait un chapeau de chef cuistot qu’il avait fait en papier et sur lequel Il avait écrit à l’ encre noire d’un stylo feutre : « CHEF CHAUD ». Il passait à chaque table pour vendre chacune de ses parts aux visiteurs. La pâte à pizza était très bonne et moelleuse et sur laquelle était cuite une fine couche discrète de tomate préparée à l'huile d'olive . Il y avait le choix pour le végétarien ou le non végétarien. Il y avait aussi la buvette sportive avec Vincent Patigny pour rafraîchir le gosier sans étancher les soifs. Et bien sûre, le chocolat after eight offert par Cayo, pour enchanter les cœurs et goûter à la saveur de son sourire merveilleux. Enfin, la tempête s’estompait et permettait la réouverture des deux grandes portes vitrées de la trente septième des MILLE ET UNE TERRASSE.













40 views0 comments

Comentarios


bottom of page