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Mille et une Terrasse N° 47 Les Alchimistes

UN PEU de souvenirs alchimiques de la quarante septième des MILLE ET UNE TERRASSE. Il était une fois trois sœurs : les sœurs Berz. La première : Nadia Berz douée du dessin et illustratrice. La seconde : LILLY Berz. Celle-ci écrivait des contes pour une tranche d’âge allant de 8 à 88 ans. Enfin la troisième sœur : Noémie Berz jouait du piano. Cette fratrie présentait un spectacle intimiste dans le Centre de Beauté Culturelle et sous l’appellation des « ALCHIMISTES ». Seulement, la sœur Lilly Berz, douée d’écriture, l’était moins pour la parole. Ainsi les trois sœurs décidaient de faire appel à leur beau-frère « YVES » afin de prêter son oralité à leurs récits. Deux récits donnés dans l’auditorium HD de la terrasse sous-terraine pour le plus grand plaisir de quatre employés du service administratif des sapeurs- pompiers de Bruxelles. Ils étaient venus par hasard boire une bière à la terrasse extérieure. Et puis Matthieu Ha les invitaient à venir regarder l’exposition autours des illustrations sérigraphiques et lithographiques de Nadia Berz. A la vue des dessins, et de l’atmosphère envoûtante de la terrasse intérieure, les quatre agents des sapeurs pompier se laissaient guider par la descente des escaliers qui les conduisaient dans la terrasse sous-terraine. Il y avait un écran sur la scène. Nadia Berz projetait les illustrations du récit de FLEURDO à côté du conteur et pendant que son épouse jouait au piano. L’histoire racontait la disparition de fLeurdo- une fleur blanche qui avait pour amie fleurcocliquot aux pétales rouges. Sa disparition entraînait un cortège de fleurs venues déposer un de leur pétale sur un nénuphar. Celui-ci finira par s’enfoncer au fond de l’eau accompagné au piano sur l’air de Maurice Ravel : PAVANE POUR UNE INFANTE DEFUNTE. L’instant était magique et bouleversant. Ensuite Mustapha du Chicago était invité par Matthieu Ha pour venir assister au second récit. Un récit polonais juif : OUZIEL ET LE MONDE DAILLEURS. Cette fois-ci les illustrés étaient des gravures en noir et blanc. Elles représentaient la quête d’un jeune initié dont la motivation était de quitter son monde natal pour découvrir et parcourir le monde inconnu. L’histoire mettait en perspective, la curiosité instinctive, le conseil des anciens, la transgression et les liens indénouables. Des éléments narratifs élevant le contenu au rang de la sagesse et du temps universel. Tant et si bien que la fin du récit tombait exactement à l’heure de la rupture du jeûne du RAMADAN dont Moustapha était relié. Il remontait rejoindre Yacine qui se trouvait à la buvette sportive. –Comme le voulait la tradition de l’islam- Yacine avait préparé trois dattes pour le déjeuner juste avant de manger la soupe. UN PEU avant la fin de la soirée Cayo et Matthieu Ha faisaient la rencontre avec un artiste hongrois de Budapeste, accompagné de son agent. Il revenait tout juste de Tour & Taxi où il exposait depuis le début du WE à l’occasion du grand marché de l’Art : ART FAIR. L’artiste était tombé sous le charme du centre de beauté culturelle et finissait par offrir un livre consacré à ses œuvres dans l’idée de revenir UN PEU exposer à l’une des prochaines des neuf cent quarantre trois ET UNE TERRASSE restantes.

pictures by Cayo Scheyven



















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