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Mille et une Terrasse N° 49 Les Personnes

UN PEU de souvenirs personnifiés lors de la quarante neuvième des MILLE ET UNE TERRASSE. Avec le groupe les PERSONNES. Une appellation donnée pour désigner l’ensemble musical de l’auteur-compositeur et producteur ANTOINE HERRAN. Un des premiers artistes musiciens à avoir coproduit des soirées dansantes dans la salle du niveau zéro du Centre de Beauté Culturelle – (actuellement transformée en terrasse sous-terraine). Inviter le public à des performances de musique contemporaine, expérimentale investies dans un paradigme disco et festif. Des soirées improbables et abondantes : Les nuits du FLAMME CLUB. Trois soirées réussies différemment. Trois ans plus tard, l’ancien membre de God is gay(2010) ainsi que du duo isophrénia(2015)et enfin Les Oiseau(2017), revenait dans le centre de beauté culturelle avec un nouveau groupe : LES PERSONNES. Composé de Matthias Roche (guitare), Luc Vasseur (violon) et Seijiro Murayama (batterie) autours de Jeanne Pruvot et Antoine Herran (bass, piano, vocals). Ils étaient venus en début d’après-midi, se restaurer sur la terrasse extérieure après avoir préparé leur scène. Heureux d’avoir l’occasion de jouer une de leurs premières prestations en public. Notamment pour le guitariste Mathias Roche dont c’était le deuxième concert de sa vie. Sa guitare se mariait à merveille avec le violon. Les deux instruments étaient utilisés sans faire l’usage d’aucune pédale d’effet. Ils suivaient les modes opératoires dirigés à la basse par Antoine Herran. Tantôt le chanteur était bassiste, tantôt le bassiste était pianiste. Après quelques chants solitaires, il donnait la réplique à la dialoguiste Jeanne Pruvost. La musique semblait fluide, littéraire et de variété. Aussi les grooves formulaient une boucle répétitive et addictive - de breaks expansifs, semés d’épanouissements harmoniques, de charme célibataire et durant lequel Jeanne Prouvost trouvait l’équilibre au cours de ses longs monologues. La voix jeune et française ne s’arrêtait ni devant une basse ni avec un piano entre ses mains. Dans la cadence apaisée, une belle sobriété, à l’image du rouge qu’elle avait mis sur ses lèvres... Le rythme était appuyé par le batteur expérimenté et expérimental Seijiro Murayama. Cette fois-ci le nippon s’était appliqué à un très joli jeu de batterie. Très mesurée, sa rigueur millimétrée et épurée et neutrale, faisait apparaître une vigueur saine et simple. Les PERSONNES venaient de délivrer un concert devant une cinquantaine de personnes. Très tard - bien après minuit quand la soirée était arrivée à son terme, Cayo et Matthieu Ha fermaient les volets marrons du centre de beauté culturelle et préparaient un lit pour Seijiro Muryama sur le sofa rouge - en dessous d’un pétale d’ombre (A LA FOLIE), à côté de la scène où il n’y avait désormais plus personne. Alors le musicien, finissait par éteindre la lumière et fermait ses yeux de sommeil. Il clôturait ainsi la quarante neuvième des MILLE ET UNE TERRASSE.



































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