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Mille et une Terrasse N° 68 Mozes & Kaltenecker

UN PEU de souvenirs de la soixante-huitième des MILLE ET UNE TERRASSE. Le Centre de Beauté Culturelle faisait sa rentrée après un mois de congé durant une saison estivale caniculaire. Cayo et Matthieu HA ouvraient donc de nouveau leur porte d’entrée vitrée. Pour autant, ils décidaient de ne pas sortir les tables sur la terrasse extérieure. Les visiteurs pouvaient alors prendre place dans la fraîcheur de la terrasse intérieure. Vincent Patigny faisait aussi son retour au sein de la buvette sportive. Le drapeau d’or et la caravane, la chaise haute - tous ces éléments caractérisant le lieu - étaient installés. Néanmoins, seuls grands absents : les gremlins et le thé de la paix du quartier. La soirée présentait deux artistes musiciens venus de Hongrie. La chanteuse MOZES résidant UN PEU à Bruxelles. Elle s’exprimait en français lorsqu’elle s’adressait au public. Elle était accompagnée de son compagnon le pianiste KALTENECKER venu de Budapeste avec FELIX son fils de treize ans -. Leur concert étaient pour le moins surprenant voir inattendu. Un programme musicale « jazz » constitué de deux morceaux de leurs compositions et qui révélaient déjà au public le talent de la chanteuse et de son accompagnateur. Celui-ci avait pris avec lui un énorme synthétiseur rouge avec lequel il pouvait diviser son clavier en optant sur le choix d’une basse électrique pour sa main gauche et du son piano pour jouer de sa main droite. Après leurs deux premiers morceaux, le public allait entendre un tout autre registre. Le duo présentait alors un répertoire de reprises de chansons de variété. Telle qu’une chanson de Sting, d’Elton John ou encore de Michael Jackson. Aussi, durant le concert une grande dame italienne septuagénaire se plaignait d’un mal à la nuque. C’est alors que sa voisine, une inconnue d’origine africaine, sans dire un mot, se mettait à lui appliquer des massages jusque celle-ci décidât de quitter l’auditorium en compagnie de l’homme avec qui elle était venue – C’était une personnalité connue d’un quartier voisin : – « le coiffeur de la rue de Flandre ». Quant à la dame italienne, elle s’apercevait soudainement que ses douleurs au cou étaient définitivement parties. A la fin du récital, la Terrasse sous-terraine faisait réverbérer dans la cage d’escalier une très grande ovation. Pour finir, à minuit, une pluie de glaçons s’abattait sur le blindage du quadruple vitrage. Ces glaçons étaient lancés à partir du trottoir opposé, par les gremlins qui étaient finalement là. Ainsi se terminait la soixante-huitième des MILLE ET UNE TERRASSE.

















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