UN PEU de véritables souvenirs de la septantième des MILLE et UNE
TERRASSE avec le vrai NICK CAVE. Un évènement annoncé d’une main de
maitre par deux graphistes. Leur affiche annonçait le concert en
caractère gras sur une feuille rouge en format A3. Ils avaient alors
plaçé à la suite de l’autre, le nom du groupe (LE VRAI NICK CAVE) –
le nom du Centre de beauté culturelle (UN PEU) et l’arrêt du tram
pour s’y rendre (MARGUERITE DURAS). La taille de ces trois
indications était de la même dimension et donnait l’impression d’un
rendez-vous ou d’un alignement exacte de trois légendes cultes et
que l’on retrouve ensemble une fois dans sa vie. Cette audace
demandait de la hauteur d’esprit vis-à-vis des artistes : Yannick
Dupont, Eric Bribosia, Gil Mortio, Louis Evrard et enfin par qui
venait cette initiative : l’écrivain Grégoire Motte. Aussi avait-il
demandé à leur hôtes une décoration à la hauteur de cette
rencontre. Alors l’auditorium prenait une toute autre apparence. Les
deux murs qui forment le fond de scène de l'auditorium HD, avaient été recouverts d’un rideau lamé or. Ses fines bandes scintillantes provoquaient déjà une sensation glamour et un certain raffinement. En réalité au moment de leur performance dans la Terrasse sous terraine, le vrai public allait se rendre compte du vrai NiCK
Cave. Le groupe démontrait alors qu’il n’avait nul besoin de promouvoir la perfection d’un travail bien fait, mais de partager davantage, l’exactitude de leur talent et de leur amour au cours d’un show artisanal. Le concert a été porté en un vrai triomphe par le vrai public. Après la séance photos avec Cayo, et après avoir suffisamment bu de la bière, Le vrai Nick Cave "quittaient" alors sans faux contacte - UN PEU - et la septantième des MILLE et UNE TERRASSE en attendant le tram 51 - à la station MARGURITE DURAS.
Photographies de Cayo Scheyven
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