UN PEU de souvenirs de la clôture de l’exposition « TOURISME
FRONTALIER » du peintre bruxellentissime Ignacio Galilea, lors de
la quatre-vingt-huitième des MILLE et UNE TERRASSE. La veille,
le peintre a ramassé quelques feuilles mortes d’arbres et y a dessiné le visage d’un homme. Les feuilles jaunes de l'automne lui ont donné un certain âge. Du bout de leur tige ombilicale, l'homme aux cheveux bleus les collé sur la baie vitrée, par la grâce d' un bout de papier adhésif. A quelques trépas de leurs verdures, les feuilles mortes sont entrés à l’intérieur du Centre de Beauté Culturelle. Le reste de leurs semblables toujours attachées sur les branches et les brindilles, près du drapeau d’or, suspendues la tête en bas, au dessus de la Terrasse Extérieure, et avant d'être emportées par les vents de Novembre.
"Les supers pouvoirs de la matière et de l’homme". C’est en ces termes que l’artiste réunira les visiteurs du soir pour une conférence autour de la notion du SUPER HEROS et de l'énigmatique "combustion spontanée". De manière inattendue, le peintre va s’aveugler en se bandant les yeux d'un foulard noir lui permettant de montrer au public ses supers pouvoirs. Habillée en femme de ménage, il s'essaie à éteindre des bougies sur un chandelier à l'aide d'un vaporisateur à eau. Pendant ce temps de tatonnements, une personne s’est assoupie entrain de ronfler durant la performance. Rêvait-elle de la belle au bois dormant aspirant au pouvoir suprême et sexuel d'un baiser enflammé ? Dans son éternel sommeil éveillé, le peintre bruxellentissime Ignacio Galilea, poisson humainement vertébré, est finalement foudroyé par l'étendard de la survie, que lui plante Matthieu Ha comme un harpon en pleine poitrine, au cours d'une pêche miraculeuse, à laquelle le peintre survie, à l'intérieur de la Terrasse Intérieure, à la dernière minute du "Tourisme frontalier", au choeur du récit des MILLE et UNE TERRASSE, ,et dont Cayo Scheyven a tiré les photographies.
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