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Mille et une Terrasse N°92 & 93 saGE rage avec Tout Finira Bien et Passeur de Silences

UN PEU de souvenirs du hasard lors de la nonante deuxième et nonante

troisième des MILLE et UNE TERRASSE. Troisième et quatrième épisode

de l’odyssée du sextet musical S-A-G-E-R-A-G-E ou le retour dans le

Centre de Beauté Culturelle - des « Frères Bourgain » alias le

slameur PASSEUR de SILENCES(Jean-Yves) et le groupe de son frère

aîné(Gilles) : TOUT FINIRA BIEN. Une mission promotionnelle d’un

groupe prometteur, constitué de musiciens bruxellois reconnus et

confirmés tels que Jordi Grognard, Yan Lecollaire, Nicola Lancerotti

et du brillant vibraphoniste : Vincent Caracci, (également

l’arrangeur des huit morceaux du répertoire présenté lors des deux

soirées). Cette affiche aura eu la chance d’attirer des gens venus

se rendre, pour certains - UN PEU dans une habitude improbable et

pour d’autres - UN PEU par hasard. Tôt dans l’après-midi, Lisa, une

voisine du Boulevard d’Ypres, vient en compagnie d’une camarade de

classe de l’école supérieure de cinéma – L’INSAS – afin de faire un

exercice filmique. Elles avaient alors choisi de présenter le Centre

de Beauté Culturelle au moment de ses préparatifs d’avant soirée.

Lisa tient une énorme caméra et son amie fait la prise de son,

équipée d’un micro perche, lequel est relié à la valise

d’enregistrement portée à l’épaule. Les deux étudiantes suivent Cayo

et son acolyte Matthieu Ha - au moment de sortir la caravane ainsi

que la grande chaise. Elles filment aussi la mise en place des

tables et des chaises de la terrasse intérieure, la préparation du

thé de la paix du quartier, les essais-sons dans l’auditorium HD de

la Terrasse Sous terraine et la préparation lumière/vidéo à partir

de la cabine de régis. Enfin à 18 heures, Matthieu Ha fait le rituel

cérémonieux du drapeau d’or, récitant en lui-même, une prière

confidentielle à St Michel. Les feuilles des arbres sont dans le

jaune absolu devançant les briques jaunes foncées de la façade

voisine. Elles deviennent l’éclairage ou les coups de pinceau d’un

peintre pointilliste et forcené face à une journée froide,

précocement sombre et profondément grise. Entre chien et loup, deux

visiteurs curieux viennent de découvrir l’espace en se promenant

dans le Boulevard d’Ypres. Ils décident alors de réserver une table

pour prendre deux soupes du « PAYS DES CONFINS » (la fabuleuse soupe

de bétraves), deux croques Monsieur, deux Westmaels et enfin deux

places de concerts. Mais avant la performance prévue à 20H30,

Passeur de Silences et Vincent Caracci étaient toujours sur

l’autoroute à bord de leur voiture. En effet à 15h30 de cet après-

midi, Jean-Yves Bourgain sortait de la classe où il avait donné

cours. Il va ensuite Chercher Vincent Carracci et son vibraphone, à

l’autre bout de la ville. Puis traverse la circulation infernale de

Paris. Enfin à partir de 16H30, il patiente le long de la file

d’attente au péage et entrent finalement sur l’autoroute A2 à plus

de 100 KM/H, entre les voitures et toujours guidé par la voix

féminine de son GPS. A bruxelles leurs confrères musiciens de TOUT

FINIRA BIEN, sont arrivés dans l’auditorium pour répéter quelques

séquences musicales de leur répertoire. Puis sont invités à manger

le très bon couscous apporté par le fils du voisin d’en face. Ce

couscous est souvent présenté le Vendredi, après les heures de

prières à la mosquée. C’est un échange contre la place de parking

prêtée par le Centre de Beauté Culturelle. D’autres visiteurs

arrivent pour commander de la soupe, puis à 20heures, les deux

parisiens arrivent enfin dans le boulevard d’Ypres, où la voix du

GPS de la voiture de Passeur de Silences lui indique de se garer

devant la caravane de Cayo, à côté du drapeau d’or. Ils sortent tout

d’abord le vibraphone et puis les deux lettres des deux concerts de

ce week-end : « G-E » tirées du titre de leur album S-A-G-E-R-A-G-E.

Passeur de Silences a mis de côté ses samples et ses boîtes à

rythme, préférant jouer cette fois-ci, avec la cadence et les

harmonies merveilleuses de ses musiciens. Avec succès, le sextet

finit ainsi par réunir les quatre premières lettres de la première

moitié de leur odyssée, un peu fatigués mais plein courage et ce,

durant la nonante deuxième et nonante troisième des MILLE et UNE

TERRASSE.

Photographies de Cayo Scheyven













































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