Mille et Une Terrasse N° 246 Oh No Noh, Casimir Liberski, ERNST
- Matthieu Ha
- Apr 25
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Updated: May 2
UN PEU de souvenirs pectiniphilogiques au cours du UN PEU FESTIVAL DES ANNIVERSAIRES qui fêtait les 10 000 ans du Peigne lors de la deux cent quarante sixième des MILLE ET UNE TERRASSE.
Il y a vingt ans, alors qu'il était en Suède, Pancho Saverio alias François Brice (terrasse N°178) ramassait un peigne sur le sol. Depuis lors il en récoltera tout au long de son chemin jusqu'à Bruxelles, sa ville de résidence. Au bout de vingt années il devenait un PECTINIPHILISTE, c'est à dire un collectionneur de peignes. Les historiens avaient enregistré les premiers peignes, fabriqués en os, en Scandinavie - datant de 8ooo ans avant Jésus-Christ. Durant l'Egypte ancienne, ils avaient été réalisés en bois ou sur de l'ivoire. En Chine, en Amérique à partir des écailles de tortue. Jusqu'à présent les découvertes de Pancho Saverio couvraient la période moderne, durant laquelle le matériau de base du peigne évoluait avec le temps. Les peignes étaient désormais reproduits en plastique, de différentes formes, dans différentes couleurs, et innombrables. L'exposition de Pancho Saverio "KAM" signifiait - peigne - en suédois. Chaque peigne comprenait l’ADN de son ancien propriétaire. 239 ADN différents, 239 mémoires, 239 outils appartenant à 239 individus sensibles à la beauté de l'humanité. Venait se joindre à cette célébration - OH NO NHO et ses mini percussions semi-robotisés. Le musicien de Leipzig avait fait son retour sous l’étagère du Monte-charge bleu, au niveau 1 de la Terrasse intérieure. Cayo pouvait enfin savourer le concert de cet artiste dont elle avait manqué sa première venue (terrasse N°163). En seconde partie de la soirée - ERNST (terrasse N°35). Le groupe limbourgeois de Saint Trond, faisaient aussi le bonheur de revenir jouer leur opéra rock dans la terrasse sous terraine. Ils interprétaient puis redistribuaient leur musique par l'intermédiaire d’une nouvelle carte postale avec un “QR code”. Le programme de la première soirée allait se terminer magistralement avec le brillant pianiste bruxellois Casimir LIBERSSKY. Il faisait l’honneur de venir avec son neuvième disque fraichement sorti. Sa maman ANNE-CATHERINE KENIS avait réalisé pour la couverture du double album vinyle - une petite statuette en terre cuite. Genre de fétiche japonais ou représentation fictive d’une petite amulette primitive d'Asie. La proposition du pianiste bruxellois rassemblait des thèmes de jeux vidéo NITENDO(ZELDA). les interpretant sur le piano angélique à travers une approche naturelle, exigeante, éblouissante et d'une très grande maitrise. D'autre part, le jazz intimiste de Casimir Libersky donnait une occasion de relier musicologiquement l’école impressionniste française et ceux qu’elle avait inspirés parmi les compositeurs japonais récents. Ainsi se clôturait magistralement la deux cent quarante sixième des MILLE ET UNE TERRASSE.
Photo-pectiniphilographiques de Cayo van Breugel























































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